Bien que la chamaillerie entre les écoles d’arts martiaux soit légendaire, huit différentes disciplines cohabitent en harmonie sous le toit du PEPS. C’est d’ailleurs ce qui fait la force du volet art martial de l’Université, selon Bénédicte Lebel-Matte, coordonnatrice du programme des activités d'initiation et de perfectionnement. «Vous ne verrez jamais ça à nulle part, dit-elle. Ici, une personne peut essayer aïkido, iaïdo, jiu jitsu, jiu jitsu-yawara, jiu jitsu-tai jitsu, judo, karaté, kendo, kung fu, tai chi jusqu’à ce qu’elle trouve chaussure à son pied.»
L’ïaïdo est l’art de dégainer le sabre japonais. L’aïkido est un art martial japonais d’auto-défense excluant toute compétition. Au jiu jitsu, les mouvements circulaires sont préférés aux linéaires. Le cours de judo introduit aux techniques de chute, de projection et d’immobilisation au sol. Le kendo est basé sur l’utilisation du sabre, que l’on nomme «shinaï» (sabre de bambou). Le karaté shotokan permet d’acquérir certaines habiletés de base: coup de poing, coup de pied avant, circulaire, de côté et arrière, déplacement au sol, blocage. Le kung fu permet d’acquérir un certain niveau d’auto-défense, d’attaque, de coordination, de relaxation et d’équilibre physique. Le tai chi s’exécute lentement, sans violence pour le corps. Plus qu’une simple relaxation, le tai chi est l’étude de l’action, de l’énergie dans le corps humain.
«Les enseignants sont tous ici depuis dix à vingt ans et sont parfaitement adaptés à la clientèle étudiante qui se renouvelle constamment, indique Bénédicte Lebel-Matte. Leur force d’adaptation est phénoménale.»
Diversité, stabilité et coûts abordables servent très bien la clientèle étudiante. La formule «club», comprend toutes sortes de forfaits à des durées et des coûts pour tous les besoins. Pour plus d’information: www.peps.ulaval.ca.