Les nageurs et nageuses du Rouge et Or, qui reviennent tout juste d’un camp d’entraînement de deux semaines en Floride, sont donc fins prêts puisqu’ils ont fait le plein d’énergie en vue de cette compétition. L’objectif collectif n’est rien de moins que de remporter la coupe qui leur a échappé par quelques points l’an dernier.
«Dans cette Coupe du Québec, nous n’avons pas de grosses attentes sur le plan individuel, souligne l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Nicholas Perron. Par contre, nous mettrons toutes nos énergies à comptabiliser le plus de points pour l’équipe. Nous profiterons également du fait que les épreuves se déroulent en bassin long pour parfaire quelques stratégies de course.»
Bien que Perron ne mette pas beaucoup l’accent sur les performances individuelles de ses protégés, cette Coupe du Québec demeure tout de même importante pour chacun d’eux puisqu’il s’agit de la dernière compétition en bassin de 50 mètres avant les championnats canadiens seniors de Victoria en mars prochain. Ces championnats revêtent d’autant plus d’importance qu’ils servent de qualification pour les Jeux panaméricains de juillet au Brésil.
Un calibre relevé
Selon l’entraîneur-chef, si cette rencontre de natation ressemble à celles des autres années, on aura droit à tout un spectacle. «Tous les meilleurs athlètes du Québec seront ici et même quelques-uns de l’Ontario», souligne-t-il, sans oublier de parler de ses meilleurs éléments. «Nous avons une équipe féminine redoutable qui peut prétendre au deuxième rang des championnats canadiens universitaires à la fin février. L’équipe masculine se tire d’affaire de belle façon également.» Le Rouge et Or compte en effet cette saison sur un nombre impressionnant de recrues qui se greffent à une équipe qui compte déjà dans ses rangs des noms comme Chanelle Charron-Watson, Mélanie Bouchard et Nicolas Murray.
Charron-Watson sera évidemment la tête d’affiche de la fin de semaine. La native de Gatineau, qui étudie le droit à l’Université Laval, a déjà quelques compétitions à son actif avec l’équipe nationale. Selon son entraîneur, sa préparation va bon train en vue des qualifications pour les Jeux panaméricains. La nageuse, dont la spécialité est le 400 m libre, devrait en principe très bien tirer son épingle du jeu.
Sa coéquipière Mélanie Bouchard est une autre nageuse du Rouge et Or qui sera à surveiller. De retour à la piscine après une pause de deux mois – une blessure au bas du dos l’aura tenue à l’écart pour quelque temps – l’athlète de cinquième et dernière année de l’équipe universitaire figure habituellement parmi les meilleures au Canada au 200 m dos et style libre. Elle compte également quelques sélections au sein de l’équipe nationale.
Nicholas Perron fonde beaucoup d’espoir sur trois autres jeunes athlètes très prometteuses. Du nombre, deux joignent les rangs universitaires cette saison, Paméla Veilleux et Marie-Pier Ratelle. La première est présentement sur une lancée et elle a connu un camp d’entraînement extraordinaire. Pour la seconde, disons simplement qu’elle est un gros morceau qui s’ajoute à l’équipe puisqu’elle est déjà une des meilleures au pays en brasse et en libre. À ce duo du tonnerre, il faut ajouter le nom de Caroline Murray, 18 ans, qui revient tout juste des Jeux Pan Pacifique juniors qui se déroulaient à Hawaï.
La formation masculine n’est pas en reste non plus. Du point de vue universitaire, Nicolas Murray, médaillé de bronze au 200 m quatre nages du dernier championnat canadien universitaire, est bien sûr un incontournable. Encore ici, la venue de deux recrues d’impact apportera beaucoup de profondeur à la formation de l’Université Laval. Adam Szoo, un athlète originaire de Calgary qui revient également d’Hawaï. et Vincent Boulanger-Martel, un spécialiste du style libre, sont deux éléments importants dont Nicholas Perron est très fier. À ces nageurs exceptionnels, il faut également ajouter le nom du nageur civil Yannick Lupien bien connu pour ses performances à l’échelle internationale au 50 m libre.
Une compétition de cette ampleur réserve évidemment son lot d’action. Ceux et celles qui ont déjà assisté à un rendez-vous de natation savent pertinemment qu’on ne s’ennuie pas lors de telles occasions et la Coupe du Québec de cette fin de semaine ne fera pas exception. Trois jours de compétitions où l’on peut suivre les préliminaires à compter de 9 h et les finales le même jour, sur le coup de 18 h vendredi et samedi, et de 17 h dimanche. L’accès est gratuit pendant toute la durée de l’événement.