Comme toutes les collectes de sang, celle qui se tient au PEPS s’adresse évidemment à tout le monde, mais elle vise toutefois la communauté universitaire. Qu’on soit membre du personnel administratif, enseignant, étudiant ou membre du personnel de soutien, tous sont invités à poser ce geste de solidarité afin d’atteindre l’objectif de 300 donneurs.
Depuis sa première édition il y a deux ans, la collecte de sang ne cesse de croître en importance. L’an dernier, les 292 donneurs ont permis de dépasser largement l’objectif qui était de 200. L’année précédente, 162 âmes charitables avaient fait don de leur sang. La collecte, sous la supervision de la bienveillante équipe d’Héma-Québec, est une initiative des étudiants de troisième année du cours «Éducation à la santé» donné au Département d’éducation physique. Pour les appuyer dans leur noble projet, la direction de même que plusieurs athlètes du Rouge et Or mettront la main à la pâte. Plusieurs athlètes donneront d’ailleurs l’exemple en donnant eux-mêmes de leur sang.
Le don de sang peut paraître pour certains une corvée. Il n’en est rien cependant et ne requiert qu’une heure dans la journée du donneur. C’est donc dire qu’en seulement soixante minutes, on réussit à passer à travers toutes les étapes d’inscription et de vérification, en plus du don lui-même. Celui-ci se fait approximativement en une dizaine de minutes.
Lors d’un don, on ne prélève que 450 ml de sang. Comme l’organisme compte en moyenne quelque cinq litres de sang, les réserves suffisent à maintenir fonctionnel tout le corps. Les quelques millilitres prélevés pourront quant à eux sauver la vie de quatre personnes.
Démystifier le don de sang et la pratique du sport
Comme la collecte du 30 novembre occupera les espaces d’un centre sportif, l’occasion est idéale pour faire tomber les mythes concernant le don de sang et la pratique du sport. Plusieurs pensent à tort que les athlètes de haut niveau doivent s’abstenir de donner du sang pour ne pas nuire à leur entraînement et à leurs performances. Cette croyance populaire est fortement ancrée dans les milieux sportifs et elle demande quelques précisions.
Dans les faits, le don de sang provoque une baisse temporaire de la quantité d'hémoglobine. Cette baisse n’affecte en fait que les athlètes qui pratiquent des sports d'endurance. Les skieurs et les coureurs de fond et de demi-fond seront donc les plus touchés après un don de sang. En revanche, la volleyeuse ou le hockeyeur n’y verront que très peu de différence. La quantité d'hémoglobine revient à la normale durant la semaine qui suit le don de sang.
Il est bon de spécifier également que le don de sang n'empêche aucunement l'entraînement. Il est simplement suggéré d'attendre de six à huit heures après un don avant de s'adonner à une activité physique intense.
Pour obtenir de plus amples informations sur la collecte de sang organisée par le Département d’éducation physique et par le Rouge et Or, on communique directement avec le département au 656-7834 ou avec Héma-Québec au 780-4362.