9 janvier 1997 |
BUDGET 1996-1997
De nouvelles mesures destinées à "ralentir le rythme des dépenses" ont été entérinées par le Conseil d'administration de l'Université, lors de sa séance tenue le 18 décembre dernier. Alors que le budget 1996-1997 prévoyait un déficit de l'ordre de 9,5 millions de dollars, il apparaît que ce montant avoisinerait plutôt les 16 millions. À la diminution de 9 % de la subvention gouvernementale ainsi qu'au gel des frais de scolarité et à la baisse du nombre des étudiants s'ajoutent, en effet, d'autres causes pour expliquer cette situation, dont le retard dans les économies sur les masses salariales du personnel enseignant et administratif dans les facultés, ainsi que la difficulté en matière de replacement de ce personnel et les coûts plus importants entraînés par les départs à la retraite.
Ainsi, malgré les efforts déjà réalisés (les plans de compression des unités ont été réalisés dans une proportion de 80 %, mais ce n'est pas suffisant), certaines actions doivent être menées à court terme pour essayer de faire en sorte que le déficit d'opération, pour l'exercice 1996-1997, soit d'au plus dix millions de dollars.
Les mesures retenues à cet effet sont de deux ordres : d'une part, chaque unité administrative devra porter attention à chacune des catégories de dépenses et s'imposer des restrictions dès maintenant. D'autre part, certains "freinages collectifs", énoncés en cinq propositions, ont été adoptés. Les deux premières recommandations touchent les postes de professeurs et le budget pour l'engagement du personnel enseignant associé et auxiliaire. Elles tiennent compte à la fois de la baisse continue des crédits étudiants et de l'effet positif des différents plans de compensation élaborés pour contrebalancer l'effet de l'abolition de postes.
La troisième recommandation précise que la troisième tranche du budget alloué pour les ressources matérielles, qui sera versée en février, servira d'abord à combler les écarts par rapport aux objectifs globaux d'économie des unités. La quatrième recommandation poursuit un objectif similaire, mais selon une méthode différente, pour les unités qui reçoivent tout le budget alloué aux ressources matérielles dès le début de l'année financière. Enfin, la dernière recommandation suspend la règle budgétaire qui permettait aux unités de faire certaines catégories de dépenses d'investissement au fonctionnement. Cette dernière mesure implique, sinon un arrêt total d'achats de mobilier, du moins un sérieuse réduction. L'ensemble de ces deux types de mesures devrait entraîner des économies additionnelles de six millions de dollars.
Dans un autre ordre d'idées, le Conseil d'administration a reçu le rapport présenté par le vice-recteur à la recherche sur les subventions et les contrats de recherche soumis par les chercheurs, les centres, les départements et les facultés de l'Université pour l'année 1995-1996 (voir article à ce sujet en page couverture).
Sur avis du Conseil universitaire et recommandation du Comité exécutif, le Conseil a accordé le statut de faculté à l'École de pharmacie. Toutefois, la création formelle de cette nouvelle faculté sera effective lorsque suite aura été donnée à certaines recommandations du deuxième Rapport sur la restructuration facultaire portant sur la représentation des facultés au sein du Conseil universitaire ainsi que sur la composition des commissions des études et de la recherche et du Conseil de la Faculté des études supérieures.
Le Conseil d'administration a, également, accepté la signature d'une convention devant intervenir entre l'Université et la Compagnie Infectio Diagnostic Inc. Il a approuvé le réglement sur les notes de cours dont l'objet est d'assurer aux étudiants un prix juste et raisonnable pour l'achat de notes de cours, ainsi que de doter l'Université des dispositions réglementaires requises pour lui permettre de s'acquitter de ses obligations relatives au respect du droit d'auteur, notamment en vue de l'application de convention avec l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Le Conseil a approuvé le projet de lettre d'entente entre l'Université et le Syndicat des employés et employées portant sur la prise en charge de la gestion de la rente par le Comité de retraite de ce Régime ; il a adopté la lettre d'entente entre l'Université et l'Association du personnel administratif professionnel portant sur l'entente de transfert avec le gouvernement du Canada. Enfin, en vertu de l'application de la procédure simplifiée des nominations et sur recommandation du doyen de la la Faculté des sciences et de génie, Réal Tremblay a été nommé, pour un second mandat, directeur du Département de mines et métallurgie.