Le génie mécanique au service
des plastiques
SOVAR et BDC Capital de risque investissent
1,2 million $ dans la firme Surfasys
La société en commandite SOVAR et BDC Capital
de risque viennent d'accorder un montant de 1,2 million de dollars
à la firme Surfasys de Québec pour la démonstration
de la faisabilité commerciale d'un procédé
automatisé de polissage de moules industriels servant
à l'industrie du plastique. Le polissage manuel des moules
industriels s'avère très coûteux et peu rentable
pour les entreprises, car il peut représenter jusqu'à
40 % du coût de fabrication. L'équipe de Surfasys
a développé un processus mécanique de polissage
par électrodes en composites et nanoparticules de carbone
s'appuyant sur une découverte faite au Département
de génie mécanique de l'Université Laval
par le professeur Alain Curodeau.
Le financement accordé à Surfasys s'inscrit dans
le cadre du partenariat pour le financement de prédémarrage
d'entreprises émergentes en technologie de pointe conclu
entre SOVAR et BDC Capital de risque en 2004. Cette initiative
procure aux chercheurs universitaires qui développent
de nouvelles technologies ou des prototypes de produits commercialisables
le soutien d'affaires et financier nécessaire pour les
aider à transformer un projet innovateur en réalité
concrète. "Ce projet illustre l'importance du capital
de démarrage pour la valorisation commerciale de résultats
de recherches réalisées en milieu universitaire,
affirme Pierre Pedneau, président-directeur général
de SOVAR. Cet appui conjoint de SOVAR et de BDC Capital de risque
ouvre la voie à Surfasys pour la mise en application de
découvertes de pointe dans le domaine de l'automatisation
industrielle qui nous permet de prédire un avenir prometteur
à cette entreprise."
La société en commandite SOVAR a pour mission de
valoriser les découvertes et les innovations des chercheurs
uvrant à l'Université Laval, au CHUQ et au CHRG.
Les ressources humaines spécialisées de SOVAR travaillent
en synergie avec les chercheurs pour mener à bien des
projets de valorisation. Les produits, les procédés,
les services et les technologies ainsi valorisés sont,
à terme, transférés à des compagnies
existantes ou à de nouvelles entreprises créées
pour en faire l'exploitation.
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