
100 % Université Laval L'Animation socioculturelle veut d'abord servir la clientèle étudiante Dès l'automne 2006, les associations étudiantes relevant de l'Animation socioculturelle n'auront plus l'autorisation d'accepter de nouveaux membres provenant de l'extérieur de la communauté universitaire, se pliant ainsi au nouveau Règlement relatif à l'agrément des associations étudiantes parascolaires et para-universitaires de l'Université Laval. Concrètement, cela signifie que des associations comme la Troupe de théâtre Les Treize, qui accueillent actuellement des membres non-étudiants dans une proportion variant entre 30 et 40 %, devront dorénavant être composées à 100 % d'étudiants de l'Université.
"Les modifications au règlement ont été apportées après une année entière de consultations et de discussions avec des représentants de toutes les associations concernées, explique Guy St-Michel, directeur du Bureau d'accueil et d'animation. En fait, ces changements visent seulement à redonner leur place légitime aux étudiantes et aux étudiants dans leurs associations, tant au plan de l'effectif que du leadership. Nous voulons aussi faciliter l'intégration et la participation de nouveaux étudiants dans les projets. Si elle est appliquée sérieusement et de façon constante au cours des deux ou trois prochaines années, cette mesure nous permettra de rééquilibrer la participation étudiante dans les associations culturelles de l'Université."
Se disant très à l'aise de proposer une politique prenant en considération d'abord et avant tout les intérêts des étudiants de l'Université, Guy St-Michel estime que l'exigence de ne compter que des étudiantes et des étudiants de l'Université Laval correspond à une demande tout à fait justifiée et raisonnable, si on tient compte qu'il suffit de s'inscrire à un cours de trois crédits au cours de l'une des trois sessions d'une année universitaire pour détenir le statut d'étudiant. Place aux successeurs À cette condition minimale s'ajoute une autre considération, celle du financement des services étudiants dont fait partie intégrante l'Animation socioculturelle. En effet, souligne Guy St-Michel, cette unité est financée en très grande partie par les frais afférents que paie chaque personne inscrite à un cours, auxquels s'ajoute une subvention versée par ministère de l'Éducation, pour assurer le maintien et le fonctionnement de services destinés à l'encadrement et au mieux-être des étudiants. Quant à savoir si ces changements en faveur des étudiants de Laval risquent de dégarnir les rangs des associations étudiantes relevant de l'Animation socioculturelle, Guy St-Michel pense qu'au contraire, les "successeurs", c'est-à-dire les nouveaux étudiants, pourraient bien se faire connaître plus vite qu'on ne le pense lorsqu'ils verront qu'ils peuvent prendre la place qui leur revient. |