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Création d'une chaire en eau potable
Entente entre l'Université et la
Ville de Québec
La Ville de Québec et l'Université Laval ont
signé le 31 mai un protocole d'entente en vue de la création
d'une chaire de recherche en eau potable. La Ville de Québec
contribuera au fonctionnement de cette chaire pour une somme
annuelle de 100 000 $ pendant six ans.
La création de cette chaire de recherche permettra d'approfondir
les connaissances sur plusieurs aspects touchant à l'eau
potable, dont les sources d'approvisionnement, les infrastructures
de traitement et la distribution de l'eau sur le territoire de
la ville. Elle permettra aussi de bâtir un portrait intégré
de la quantité et de la qualité de l'eau potable.
Enfin, des outils pourront être développés
afin d'améliorer la gestion de cette ressource essentielle,
de minimiser les risques potentiels reliés à la
santé publique et de maximiser la satisfaction de la population
relativement à l'eau distribuée.
"La Ville va chercher sur son propre territoire une expertise
de haut niveau qui lui permettra de rester à l'avant-garde
de la technologie et des connaissances de tous les aspects reliés
à l'eau potable", estime le maire de Québec,
Jean-Paul L'Allier. La Ville produit quotidiennement 280 000
mètres cubes d'eau potable ou plus de 90 millions par
année. "La création de la Chaire en eau potable
s'inscrit parfaitement dans cette volonté de l'Université
Laval et de la Ville de Québec d'agir en concertation,
pour le bénéfice de notre milieu, de notre ville
et de notre région", a souligné le recteur
Michel Pigeon.
"Les travaux de la chaire devraient permettre de gérer
de façon intégrée la qualité de l'eau
potable de la Ville de Québec qui, comme on le sait, provient
de neuf sources d'approvisionnement différentes et est
distribuée par autant de réseaux d'aqueducs",
a rappelé le titulaire de la Chaire, Jean Sérodes.
La conseillère responsable des dossiers de l'environnement
et des infrastructures à la Ville de Québec, Ann
Bourget a fait valoir que ce partenariat s'inscrit dans la foulée
de gestes concrets que la Ville a posés au cours des trois
dernières années pour innover dans sa façon
de faire pour s'acheminer vers un développement durable.
L'Université Laval a déjà entrepris des
démarches auprès du Conseil national de recherche
en sciences naturelles et en génie du Canada (CNRSG) et
d'autres partenaires pour un financement supplémentaire.
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