Vers un bac intégré en affaires
publiques et relations internationales
par Yvon Larose
L'Université Laval implantera un programme de baccalauréat
intégré en affaires publiques et relations internationales
à l'automne 2005. Ainsi en ont décidé à
l'unanimité les membres du Conseil universitaire, à
la suite de la recommandation de la vice-rectrice aux études
Christiane Piché, lors de la séance ordinaire du
mardi 5 avril. Ce programme traitera des activités, tant
domestiques qu'internationales, de l'appareil gouvernemental
et ce, du triple point de vue de la science politique, du droit
et de l'économique. Un des objectifs visés consistera,
pour l'étudiant, à connaître le fonctionnement
des principales institutions économiques, juridiques et
politiques, tant nationales qu'internationales.
Deux solides raisons justifient la création d'un tel programme
à Laval. Au cours des prochaines années, une bonne
partie du personnel des fonctions publiques québécoise
et canadienne se renouvellera en raison de départs massifs
à la retraite. Deuxièmement, dans le contexte de
la mondialisation, les gouvernements, les entreprises d'envergure
internationale et les organisations humanitaires auront un besoin
grandissant de personnes qualifiées en droit, en économique
et en science politique, pour à la fois comprendre de
manière globale les problèmes inhérents
à la mondialisation et analyser les systèmes mondiaux
sous plusieurs angles et selon divers types d'information.
La formation proposée sera originale en ce sens qu'elle
abordera les affaires publiques et les relations internationales
dans une perspective croisée. De plus, elle s'inscrira
dans la philosophie d'internationalisation de la formation de
l'Université Laval. Quant au succès d'un tel programme,
il ne semble pas faire de doute comme l'indiquent les 635 demandes
d'admission reçues l'an dernier à l'Université
de Montréal pour un programme pouvant s'apparenter au
nouveau bac qui sera offert à Laval.
Ce programme d'études comptera 90 crédits, dont
33 seront réservés aux cours obligatoires. Les
étudiants devront réussir deux cours de langues
et ils pourront choisir un cheminement avec concentration. Les
quatre concentrations offertes sont: diplomatie, paix et sécurité;
gouvernance économique internationale; politiques publiques
et environnement; affaires publiques et management. La plupart
des cours du programme existent déjà à la
Faculté des sciences sociales et à la Faculté
de droit. Le bac proposé donnera accès à
des programmes de maîtrise, notamment en analyse des politiques
et en droit international et transnational. La Faculté
des sciences sociales administrera le programme. L'admission
est prévue au seul trimestre d'automne. On vise 60 admissions
pour la phase de démarrage et d'implantation du programme.
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