Dans le peloton de tête
Selon le recteur Michel Pigeon, Laval se compare
avantageusement aux autres établissements de même
taille au Canada
par Yvon Larose
Quinze universités possèdent une faculté
de médecine au Canada. Parmi elles, Laval se classe au
deuxième rang pour la taille des classes en première
et deuxième année du baccalauréat. Toujours
au niveau du bac, elle est troisième pour le pourcentage
de cours de première année donnés par des
professeurs (68 %), pour le pourcentage d'étudiants de
première année qui reviennent l'année suivante
(95,2 %), et pour le nombre d'étudiants étrangers
inscrits en première année (11,5 %). Laval occupe
par ailleurs le cinquième rang pour le pourcentage d'enseignants
par faculté qui détiennent un doctorat (97,8 %),
et le sixième rang pour le pourcentage du budget des bibliothèques
consacré à l'achat de livres. L'Université
se retrouve cependant treizième pour le pourcentage de
son budget consacré aux prêts et bourses, quatorzième
pour le pourcentage d'étudiants qui obtiennent leur diplôme
(79,4 %) et quinzième pour le soutien financier de ses
diplômés. Globalement, Laval occupe le onzième
rang parmi les universités possédant une faculté
de médecine au Canada.
Ces données sont tirées du sondage 2004 sur les
universités canadiennes publié dans l'édition
du 15 novembre de la revue Maclean's. En 2002, ce sondage
plaçait Laval au treizième rang. L'an dernier,
l'Université était dixième. Selon le recteur
Michel Pigeon, il faut prendre les résultats de ce sondage
avec un certain recul. "C'est un modèle, une vision
des choses, celle du magazine, dit-il, mais est-ce qu'il ne pourrait
pas y en avoir d'autres? Si on regarde l'étude
de la firme Research Infosource, nous étions cinquième
au pays en 2003 pour le total des subventions de recherche avec
288 millions de dollars. Cette année-là, nous avons
obtenu plus d'argent par professeur que l'Université de
Toronto, soit une moyenne de 208 000 $ contre 198 000 $. Cela
démontre notre dynamisme. Cela reflète aussi le
fait que presque le quart de nos étudiants sont aux cycles
supérieurs." Ce dernier insiste sur l'internationalisation
de la formation à Laval. "L'ancien recteur François
Tavenas nous a lancés sur cette voie, souligne-t-il. Il
y a pensé six ans avant tout le monde."
Michel Pigeon croit que Laval se compare avantageusement aux
autres universités de même taille au pays. "Le
Maclean's nous situe dans le troisième tiers du
groupe des grandes universités avec une faculté
de médecine, explique-t-il. Mais je me sentirais plus
confortable dans le deuxième tiers." Ce dernier aime
bien dire que Laval figure parmi la douzaine de grandes universités
au Canada. "Je crois que l'on s'intègre bien et que
l'on se situe bien parmi elles, dit-il. Que l'on soit premier,
sixième ou douzième ne m'apparaît pas avoir
beaucoup de signification. Nous nous classons dans le peloton
de tête des belles grandes universités au pays."
Des "A" et des "A+"
Les sondeurs du Maclean's ont rejoint plus de 12 000
diplômés de 1999, 2000 et 2001 ayant étudié
dans une cinquantaine d'universités. Près de 60
% des répondants ayant étudié à Laval
ont déclaré avoir eu une "très bonne"
expérience éducative globale dans cet établissement.
Un autre 38 % a qualifié son expérience de "bonne".
Ces évaluations positives vont dans le sens des résultats
du sondage publié le 13 octobre dernier par le quotidien
The Globe and Mail (voir autre texte). Les répondants
de Laval avaient décerné deux "A+" à
leur université, le premier pour le sentiment de sécurité
qu'ils ressentent sur le campus, le second pour les possibilités
d'avoir du plaisir hors campus. Ils avaient également
décerné un "A" à sept aspects
de la vie sur le campus, entre autres à la simplicité
du processus d'inscription et aux équipements sportifs
et récréatifs. Pour Michel Pigeon, il est clair
que les étudiants aiment étudier à Laval.
"Les étudiants trouvent que l'on donne un très
bon enseignement ici, dit-il. Et la vie étudiante est
forte. On fait de plus en plus de suivis, notamment par les directeurs
de programme. Le sport est bien organisé. Nous avons un
campus que les étudiants aiment. Et ils aiment la ville
aussi."
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