
Cinq millions pour la pédagogie depuis 1994
Le Réseau de valorisation de l'enseignement
soutient les facultés dans leurs efforts d'amélioration
de la qualité de la formation
Passant de la parole aux actes, lorsqu'il est question de
la qualité de la formation qu'elle entend offrir à
ses étudiants et ses étudiantes, l'Université
a investi quelque cinq millions de dollars, depuis 1994, pour
soutenir les facultés, les professeurs et les enseignants
qui souhaitent concevoir et expérimenter de nouveaux outils
pédagogiques ou mettre en oeuvre d'autres formules d'apprentissage.
C'est par l'intermédiaire du Réseau de valorisation
de l'enseignement et du Programme d'appui au développement
pédagogique (PADP) de ce dernier que l'Université
peut travailler constamment à l'amélioration de
son enseignement. Ainsi, les volets Application pédagogique
des technologies de l'information et des communications (APTIC)
et Développement et innovation pédagogique (DIP)
dudit programme ont respectivement accepté 122 projets
(totalisant 3 942 000 $) et 358 projets (pour un montant total
de 1 161 951 $) depuis leur création en 1994. "Certes,
la demande excède les enveloppes budgétaires disponibles,
particulièrement au volet APTIC, mais il importe de signaler
que la direction de l'Université a toujours maintenu notre
budget au même niveau, au fil des ans, et ce en dépit
des périodes de restriction qu'a traversées notre
établissement", rappelle Gisèle Picard, directrice
adjointe de la Direction générale des programmes
de premier cycle.
En 2003-2004
Le volet APTIC est appelé à supporter les applications
pédagogiques "technologiques". Il a permis jusqu'ici
le développement de 481 cours par WebCT, de 140 cours
dans LearningSpace et d'une multitude de logiciels éducatifs
dans plusieurs domaines. Pour la seule année 2003-2004,
les facultés pourront compter sur un budget de support
au développement pédagogique de 404 685 $ dans
le cadre de ce programme. De la trentaine de projets retenus
mentionnons-en trois axés sur le développement
de matériel pédagogique multimédia complexe
(didacticiels, simulateurs, etc.): celui de la professeure Ursula
Stuber, de la Faculté de musique, portant sur l'"Eutonie,
éducation somatique et musique"; celui de la professeure
Ella Hermon, de la Faculté des lettres, abordant "La
conceptualisation de l'histoire romaine comme paradigme interprétatif"
par la réalisation d'outils d'apprentissage, de formation
et de diffusion de connaissances; et celui du professeur Jean
Bernier, de la Faculté des sciences sociales, élaborant
un exerciseur sur cédérom et WebCT pour l'apprentissage
de l'analyse et de l'application des conventions collectives.
L'intérêt du DIP se porte, quant à lui, du
côté du développement de matériel
pédagogique "non technologique". Quelque 95
000 $ ont été alloués aux facultés
pour la réalisation d'une trentaine de projets au cours
de la prochaine année universitaire. Citons notamment:
les logiciels pour l'apprentissage des mathématiques au
préscolaire et au primaire (Jean Dionne et Roberta Mura,
de la Faculté des sciences de l'éducation); la
création d'une banque de séquences vidéo
d'enfants de différents âges en situation de communication
(Ginette Dionne, de la Faculté des sciences sociales);
et la restructuration et l'amélioration pédagogique
des cours Études des aliments I, II, III (John Zee, de
la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation).
GABRIEL CÔTÉ
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