
EN RÉSEAU
1,1 million $ pour la recherche en archéométrie
Six chercheurs en archéologie de Laval, la plupart
du Département d'histoire, ainsi que quatre de leurs collègues
des universités McGill, UQÀM, UQAC et UBC, participent
à la mise sur pied d'une infrastructure de recherche en
archéométrie dans la Cité universitaire.
Les chercheurs de Laval, tous rattachés au CELAT (Centre
interuniversitaire d'études sur les lettres, les arts
et les traditions), sont Réginald Auger, Allison Bain,
Jacques Chabot, Michel Fiset, Michel Fortin et Marcel Moussette.
Jusqu'à présent, quelque 400 000 $ ont été
versés au projet par la Fondation canadienne pour l'innovation
et le ministère de l'Éducation du Québec.
D'ici 2005, les partenaires gouvernementaux, universitaires et
municipaux consentiront 1 143 000 $ à cette infrastructure
qui sera unique en son genre au Canada. La Fondation et le Ministère
contribueront chacun à hauteur de 454 000 $. Le projet
comporte deux phases d'achat d'équipement sophistiqué.
On fera notamment l'acquisition de microscopes et d'un cabinet
à rayons X. L'autre phase consiste à regrouper,
dans un lieu commun qui reste à déterminer, les
laboratoires qui sont actuellement installés dans quatre
pavillons de la Cité universitaire. L'infrastructure de
recherche en archéométrie comprendra sept laboratoires,
dont le laboratoire de céramologie, le laboratoire d'archéologie
environnementale et le laboratoire d'analyse lithique. Il y aura
également trois locaux spécialisés ainsi
que des entrepôts. L'archéométrie est une
nouvelle discipline de l'archéologie. Les spécialistes
utilisent les nouvelles technologies pour augmenter la qualité
et la quantité des données à saisir sur
le terrain et en laboratoire sur les artefacts. Ils font aussi
appel à des modes d'analyse qui se rapprochent de ceux
utilisés en sciences appliquées.
Au secours des bébés naissants
La firme Infectio Diagnostic Inc. de Québec vient de
commercialiser un test rapide de dépistage de la bactérie
du streptocoque du groupe B, une cause de septicémie précoce,
et souvent de mortalité, chez les nouveau-nés.
En dépistant l'ADN du streptocoque à la suite,
par exemple, d'un frottis vaginal effectué chez la femme
enceinte, le test IDI-Strep-B permet d'obtenir les résultats
en une heure, comparativement à deux ou trois jours pour
les tests traditionnels basés sur le procédé
de la culture bactérienne. Il s'agit du premier test en
temps réel approuvé par la puissante Food and Drug
Administration des Etats-Unis, où, selon l'American College
of Obstetricians and Gynecologists, 40 % des femmes enceintes
seraient porteuses du streptocoque. Les dirigeants d'Infectio
Diagnostic Inc. visent les marchés nord-américain,
européen et asiatique. Infectio Diagnostic Inc. est une
compagnie mise sur pied dans la foulée des travaux du
Centre de recherche en infectiologie, fondé en 1974 par
le professeur Michel Bergeron, qui en assume toujours la direction.
Le CRI est le plus important centre de recherche en infectiologie
au Canada et l'un des plus importants en Amérique du Nord.
Son champ d'études va du génome jusqu'au patient,
de la recherche fondamentale jusqu'aux travaux appliqués.
La mise au point de trousses diagnostiques pour la détection
rapide des infections bactériennes constitue un des volets
importants et spectaculaires des travaux de ses chercheurs.
Séminaire virtuel d'études avancées
en sciences sociales et humaines
Grâce à une collaboration entre l'Agence universitaire
de la francophonie, l'École des hautes études en
sciences sociales de Paris (EHESS) et l'Université Laval,
un projet de séminaire virtuel d'études avancées
en sciences sociales et humaines est maintenant en marche. Bogumil
Koss, chercheur au CELAT (Centre interuniversitaire d'études
sur les lettres, les arts et les traditions), professeur au Département
d'histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en
histoire comparée de la mémoire, est responsable
de la conception et de la coordination de ce projet intitulé
"Mémoires historiques d'ici et d'ailleurs: regards
croisés". À compter de la session d'automne,
six universités de langue française, dont Laval,
offriront ce séminaire (HST 64139). Les autres institutions
membres sont l'Université catholique de Louvain (Belgique),
l'Université de Bucarest (Roumanie), l'Université
de Lubumbashi (République démocratique du Congo)
l'Université du Burundi et l'Université de l'Île
Maurice. Cette innovation dans le domaine inter-universitaire
comprend un séminaire régulier de l'EHESS consacré
annuellement à une question de recherche en cours sur
la mémoire, la diffusion de ce séminaire sous forme
de cédérom dans les universités membres,
ainsi que le partage en temps réel par clavardage entre
les groupes d'étudiants concernés. Un premier cédérom
vient d'ailleurs d'être gravé à partir du
séminaire de l'EHESS de l'hiver dernier dirigé
par Philippe Joutard et Bogumil Koss. Les deux autres éléments
du projet consistent en un colloque thématique annuel
et la circulation, entre les universités membres et grâce
à des bourses doctorales et postdoctorales, des chercheurs
formés dans le cadre du séminaire. À compter
de septembre, les cinq membres de l'équipe d'enseignants
et de chercheurs du projet recevront une formation de deux mois
ou d'un an, en Belgique ou au Québec. Selon Bogumil Koss,
le séminaire virtuel se veut une réponse aux défis
du partage de l'information. "La fuite des cerveaux est
aujourd'hui largement motivée par l'accès aux conditions
de formation continue et spécialement l'accès à
l'information, explique-t-il. Dans cette situation, la coopération
universitaire devient un aspirateur de talent au profit des pays
riches. Le partage de l'information s'impose donc pour équilibrer
sa circulation mondiale et celle des spécialistes de haut
niveau."
L'INO et la région aquitaine signent un partenariat
Une entente entre l'Institut national d'optique (INO) et la
Plate-forme d'application des lasers en aquitaine (PALA), implantée
sur le campus de l'Université de Bordeaux 1, dans la région
de l'Aquitaine, en France, a été signée
par le président-directeur général de l'INO,
Jean-Guy Paquet, et le président du Conseil Régional
Aquitaine, Alain Rousset, en présence des premiers ministres
Jean Charest et Jean-Pierre Raffarin. Cette entente permettra
plusieurs modes de collaboration, notamment la collaboration
pour la mise en place d'une structure de développement
industriel en optique/photonique en Aquitaine, la réalisation
de projets de recherche conjoints d'intérêt commun
pour les deux organisations, et la promotion de l'expertise R-D
des deux organismes. Parmi les domaines d'intérêt
commun identifiés figurent les lasers, la biophotonique
et l'agrophotonique, l'instrumentation et la détection
active. L'entente est d'une durée de trois ans et renouvelable.
Plus important centre d'expertise en optique et photonique au
Canada, l'INO, qui a vu le jour grâce à l'expertise
développée à la Faculté des sciences
et de génie de l'Université Laval, a comme mission
d'assister les entreprises en vue d'améliorer leur compétitivité
et de contribuer à leur développement. L'Institut
maintient et développe un haut niveau de connaissances
et de compétences dans une trentaine de technologies de
l'optique/photonique, regroupées dans dix programmes principaux.
L'Institut maintient et développe des collaborations à
l'échelle nationale et internationale. De son côté,
la région Aquitaine a développé, depuis
de nombreuses années, des activités de recherche
et développement internationalement reconnues dans l'optique,
le laser et les applications.
Le Conseil canadien des ingénieurs honore Jean-Guy
Paquet
Décernés annuellement depuis 1972 par le Conseil
canadien des ingénieurs, les Prix des ingénieurs
du Canada soulignent l'excellence des contributions des ingénieurs
canadiens à leur profession, à la communauté
et à la formation en génie. Parmi les lauréats
de l'année 2003 figure Jean-Guy Paquet, qui reçoit
la Médaille d'or décernée pour une réalisation
individuelle exceptionnelle et la distinction dans un domaine
du génie. Jean-Guy Paquet a fait des études en
génie mécanique à l'Université Laval,
au Québec, où, voilà 40 ans, il a également
commencé sa carrière en enseignement et fait de
la recherche de pointe en robotique. À 39 ans, il est
devenu le plus jeune recteur d'une université canadienne
et le premier ingénieur à occuper ce poste à
l'Université Laval. À titre de recteur, il a commencé
à tisser des liens entre l'institution d'enseignement
et le milieu des affaires de Québec. Ses efforts ont notamment
donné naissance au Groupe d'action pour l'avancement technologique
et industriel de la région de Québec. En 1994,
Jean-Guy Paquet a accepté le poste de président
et chef de la direction de l'Institut national d'optique (INO),
un établissement reconnu à l'échelle internationale
pour l'excellence du développement et de la recherche
qu'il effectue en optique et photonique.
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