La réforme progresse au baccalauréat
Depuis trois ans, 41 programmes ont été
reconfigurés, et 35 sont en voie de l'être
Depuis que l'Université Laval a mis en branle une opération
de reconfiguration de ses 86 programmes de baccalauréat,
en février 1999, 41 d'entre eux ont été
reconfigurés, 35 sont en voie de l'être et la Direction
générale de programmes de premier cycle (DGPC)
attend une dizaine d'autres projets.
C'est le bilan que la vice-rectrice aux affaires académiques
et étudiantes, Christiane Piché, a tracé
de l'état d'avancement de cette réforme majeure
qui est en cours de réalisation. La vice-rectrice a présenté
son rapport sur ce dossier lors de la séance du Conseil
universitaire du mardi 4 février.
On sait que le CU avait donné le feu vert, le 2 février
1999, à l'implantation de la reconfiguration des programmes
de bac que lui avait proposée la Commission des études
dans l'esprit des recommandations de la Commission d'orientation
de l'Université. Dans l'avis qu'elle avait exprimé
alors, la Commission des études affirmait que les deux
volets indissociables de la formation universitaire, soit la
formation propre à un domaine du savoir et la formation
personnelle, devaient conserver un sain équilibre entre
l'approfondissement et l'ouverture et faire une place importante
au décloisonnement et à la "formation transdisciplinaire
intégrée". D'où l'apparition, par la
suite, d'une série de programmes de baccalauréat
d'appellation "intégré", notamment à
la Faculté des lettres et à la Faculté des
sciences sociales. Le rapport de la Commission, misant sur une
reconfiguration axée sur une plus grande adéquation
entre les objectifs généraux des programmes de
bac et les moyens mis à la disposition des étudiants
pour atteindre chacun de ces objectifs, faisait du comité
de programme et du directeur de programme les maîtres d'uvre
des programmes.
Autres décisions
Par ailleurs, le Conseil universitaire a accepté que
soit implanté à la Faculté des sciences
de l'administration, à compter de la session d'été
2003, le programme de certificat en services financiers. Celui-ci,
un programme court de premier cycle de 30 crédits, s'adressera
aux diplômés qui désirent acquérir
une formation dans ce domaine et obtenir éventuellement
un titre professionnel. Il sera conforme aux exigences de l'Institut
québécois de planification financière (IQPF),
qui demande que soient couverts chacun des sept domaines d'expertise
en planification financière, soit la fiscalité,
la retraite, la succession, les placements, les assurances, les
aspects légaux et les finances.
À la suite de l'évaluation favorable de la Commission
de la recherche, les membres du CU ont également maintenu
le statut de centre multifacultaire reconnu au Centre de recherche
sur la fonction, la structure et l'ingénierie des protéines
(CREFSIP), de même que la reconnaissance de Québec-Océan
(Laval), précédemment connu sous le nom de Groupe
interinstitutionnel de recherches océanographiques du
Québec (GIROQ).
GABRIEL CÔTÉ
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