Des journées trop courtes?
La gestion efficace de votre temps est un important
facteur de réussite à l'université
Au Centre d'orientation et de consultation psychologique,
la gestion du temps représente une des causes importantes
de consultation. Selon le psychologue Dominique Dubé,
deux raisons expliqueraient la crainte du manque de temps qui
tenaille à l'occasion ou en permanence certains étudiants
ou certaines étudiantes.
Il faut d'abord remonter à l'époque des études
collégiales, où l'on n'a pas appris à gérer
son temps. "Souvent, on a réussi ses études
au niveau collégial sans gérer son temps, en travaillant
à la dernière minute, de façon sporadique,
mais sans développer une routine de travail, une régularité,
sans prendre le temps de penser à planifier son temps,
explique le psychologue. Au cégep, les examens sont plus
fréquents, les travaux viennent plus rapidement; on a
moins besoin d'y penser. Quand on arrive à l'université,
on doit composer avec beaucoup de périodes où il
n'y a pas d'évaluation. Alors, les étudiants ne
se sentent plus pressés..." La réalité
économique, qui oblige fréquemment à combiner
études à temps plein et emploi à temps partiel,
joue également dans l'apprentissage plus ou moins difficile
de l'écoulement des heures.
Le Centre d'orientation et de consultation
psychologique présentera un exposé intitulé
"La gestion de son temps: comment l'améliorer",
les mardi 28 et mercredi 29 janvier à 11 h 30, à
la salle 3-B du pavillon Charles-De Koninck.
Se sauve qui peut
Il est possible de se sortir du bourbier de l'agenda universitaire
dans lequel on aurait pu s'enliser malencontreusement. Contrairement
à ce que pensent plusieurs étudiants, la gestion
du temps, ce n'est pas bâtir une "grille-horaire"
fixe pour la session. "C'est loin d'être le cas, car
il n'y a pas deux semaines pareilles, les exigences des travaux
ne sont pas les mêmes d'une semaine à l'autre",
tient à souligner le psychologue.
Les mesures de redressement s'échafaudent donc en fonction
de chaque individu. Première étape primordiale:
établir ses priorités pour la session ou pour l'année:
quels sont ses buts, ses objectifs, et ce, bien avant le début
des cours. Puis à partir des syllabus distribués
dans la première semaine de cours, soupeser la quantité
d'ouvrage, remarquer le type d'évaluation et de travaux
pour répartir la somme de travail de semaine en semaine.
On peut prévoir un emploi, mais il faut d'abord le reconnaître
comme une priorité, si l'on veut faire ressortir le but
que l'on cherche à atteindre.
Établir ses priorités, c'est aussi, selon Dominique
Dubé, apprendre à ne pas essayer d'être un
étudiant parfait ou modèle. "C'est de savoir
si l'on est meilleur pour étudier le matin, l'après-midi
ou le soir... C'est essayer d'y aller selon son propre rythme,
son fonctionnement personnel... Il n'y a pas de bon ou de mauvais
choix dans les objectifs qu'on se fixe. Il ne faut surtout pas
tenter de suivre un modèle parfait: cela, on n'y arrive
pas", avertit-il.
Le Centre d'orientation et de consultation psychologique présentera
un exposé intitulé "La gestion de son temps:
comment l'améliorer", les mardi 28 et mercredi 29
janvier à 11 h 30, à la salle 3-B du pavillon Charles-De
Koninck.
GABRIEL CÔTÉ
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