 |
10 octobre 2002  |
Peur de tourner en rond?
Un jour ou l'autre, vous n'aurez peut-être pas le choix:
vous vous retrouverez soudain devant l'obligation de réaliser
un travail de cours en équipe. Selon Anne-Louise Fournier,
conseillère au Centre d'orientation et de consultation
psychologique de l'Université, les craintes les plus fréquentes
des étudiants vis-à-vis des travaux d'équipe
concernent notamment la difficulté de coordination des
horaires de chacun pour la tenue des réunions, la méconnaissance
des collègues, la peur de l'apparition de conflits d'opinions
et la crainte d'un partage inéquitable des tâches.
La formation d'une équipe qui fonctionnera bien doit d'abord
s'appuyer sur la motivation de chacun de ses membres à
s'engager, à se déplacer pour les réunions,
constate la conseillère. "Le but premier d'une réunion
d'équipe est de permettre de décider ensemble de
l'orientation et de l'organisation du travail", précise-t-elle.
Et les moyens pour y arriver sont principalement le remue-méninges
sur les sujets possibles (s'ils ne sont pas déjà
imposés), le plan de travail, l'échéancier,
les outils à utiliser (s'il s'agit d'un travail de recherche:
lecture, sondage, entrevue, etc.) et la répartition des
tâches.
À la question: "Devrait-on tout faire en équipe?
", Anne-Louise Fournier répond qu'il est préférable
de se répartir le travail et de profiter des réunions
pour faire connaître aux autres membres l'état d'avancement
de la partie du travail donnée à chacun. Pour mieux
évaluer la progression du travail, les réunions
ont avantage, selon elle, à être courtes mais régulières.
Autres suggestions: se faire un ordre du jour à chacune
des rencontres en limitant la durée de chaque point diminue
les pertes de temps et le piétinement. Désigner
un animateur au début de la réunion favorise, d'autre
part, une bonne communication dans l'équipe. Signalons
qu'un exposé, intitulé "Les travaux longs et
le travail en équipe: comment mieux les structurer",
sera donné le mardi 15 octobre, de 11 h 30 à 12
h 20, à la salle 3-B du pavillon Charles-De Koninck.
GABRIEL CÔTÉ
 |