28 février 2002 |
Ce soir, jeudi 28 février, à 20 h, les étudiants de la Faculté de musique invitent la population à revivre les années 80, dans un spectacle intitulé MusicaLaval et présenté au Théâtre de la Cité universitaire, pavillon Palasis-Prince. Cette revue musicale constitue l'activité principale de financement des finissants de la Faculté de musique. Une vingtaine de musiciens et chanteurs se partageront la scène durant deux heures, pour interpréter les grands succès qui ont marqué les années 1980 à 1989. Au programme: Madonna, Michael Jackson, Boy George, Mitsou, Nathalie Simard, Tina Turner et bien d'autres. L'an dernier, cette revue musicale avait connu un vif succès et s'était d'ailleurs méritée le prix Muse Musique-groupe lors du Gala Les Muses, prix des arts et de la culture de l'Université Laval. Pour la deuxième édition, c'est plus de 70 mélodies qui seront offertes aux nostalgiques, afin d'éveiller les meilleurs souvenirs et recréer l'ambiance de ces belles années. Les billets sont en prévente au coût de 6 $ au secrétariat de la Faculté de musique, local 3311 du pavillon Louis-Jacques-Casault, 656-7061, ainsi qu'au Service des activités socioculturelles, local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins, 656-2765 (8 $ à l'entrée).
Stéphane Fontaine, clarinettiste, sera l'artiste invité à l'enregistrement de l'émission radiophonique Jeunes Artistes de la chaîne culturelle de Radio-Canada, aujourd'hui à 12 h 15, à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault. L'entrée est libre. Stéphane Fontaine a préparé pour l'occasion un répertoire diversifié: Five Pieces for Clarinet alone de William O. Smith; Bucolique de Eugène Bozza; de Denis Gougeon, Terre pour clarinette et piano; et Fantaisie sur des thèmes de Un ballo in maschera (Verdi), composée par Donato Lovreglio. Le concert se terminera avec la Première rhapsodie de Claude Debussy.
Les amateurs de musique baroque seront servis à souhait lors d'un concert entièrement consacré à ce répertoire, qui sera présenté ce soir à 17 h par la classe de piano de Francis Dubé, à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault. Au programme, Bach, Scarlatti, Soler et bien d'autres. L'entrée est libre.
La Ligue universitaire d'improvisation (LUI) de l'Université Laval convie le public à un match bénéfice au profit de la Fondation Gilles Kègle, le vendredi 1er mars à 20 h, au Grand salon du pavillon Maurice-Pollack. Ce match opposera l'équipe des Coeurs à celle des Carreaux. Comme les matchs de la LUI sont très populaires et attirent à chaque vendredi une foule de plus en plus nombreuse, les membres ont convenu de remettre les revenus de ce match à l'oeuvre de Gilles Kègle qui, par son action quotidienne, contribue à soulager les souffrances des gens pauvres et démunis. La Fondation aide ainsi environ 1 500 personnes et lutte quotidiennement contre un des pires maux de notre siècle: la solitude. Le public est donc invité à assister en grand nombre à ce spectacle haut en couleurs, car plus on est de fous, plus on rit, et plus il y aura de sous amassés, plus ce rire risque d'être contagieux
Deux finissantes au baccalauréat en arts plastiques, Geneviève Chevalier et Maude Lévesque, présentent Biotransparence jusqu'au 1er mars, à la Salle d'exposition du pavillon Alphonse-Desjardins. Oeuvre multidisciplinaire, Biotransparence propose de nombreux questionnements sur le thème de la bioéthique. On y présente un vidéo ainsi que des moulages de plâtre placés à l'intérieur de deux espaces distincts. Au sein d'un environnement universitaire, Biotransparence s'adresse particulièrement à ceux qui s'interrogent sur le bien-fondé des biotechnologies et sur les pratiques de la science sur le vivant. C'est dans un espace aseptisé et épuré que pénètre le spectateur. Par l'intermédiaire des éléments visuels qui composent l'installation et par leur force évocatrice, les deux artistes ont créé un univers de science-fiction dans lequel évolue le "post-humain". Les heures d'ouvertures sont de 9 h à 17 h, du lundi au vendredi.
À la galerie de la Bibliothèque (pavillon Jean-Charles-Bonenfant), sont exposées, jusqu'au 15 mars, les linogravures et aquarelle de André Hufty. Professeur à l'Université Laval de 1967 à 2001, André Hufty a réussi, parallèlement à sa carrière scientifique, une sorte de pari avec lui-même, en réalisant une collection de gravures hétérogène, qui montre ses regards sur le monde actuel, celui du travail, du rêve, du temps qui passe, de l'amour, de la culture, des continents, de la recherche. Des regards attendris, critiques, pleins de symboles, conscients ou non. Dans ses gravures, le noir et blanc domine, plus exigeant que la couleur, selon l'artiste, qui s'inspire en cela des graveurs du début du siècle tels Masereel (1887-1972) ou Valloton (1865-1925). Quant à ses aquarelles, elles sont plus spontanées; ce sont des oeuvres inspirées de la nature, comme celles des peintres de la génération du "pleinarisme", vers 1830, précurseurs des écologistes, qui essayaient de mieux saisir les formes et les forces du monde. Seul un échantillon d'aquarelle est présenté: une représentation des Chutes de la Chaudière, un endroit qui, selon André Hufty, a été si souvent violé, uniquement pour tenter de prouver la maîtrise de l'homme sur la nature.
Les amateurs d'art pourront découvrir, jusqu'au 24 mars, une vingtaine d'oeuvres abstraites de Pierrette Richer et Lise Vézina Beltrami, deux étudiantes de l'École des arts visuels, au Café loft, 291, St-Valier Est, Québec. Intitulée Amalgame, cette exposition présente des oeuvres qui, bien qu'hétérogènes, ont comme moteur commun une gestuelle spontanée. Les artistes proposent un univers dynamique de couleur et de formes. En 1983, Pierrette Richer obtient un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. C'est dans le cadre de son travail qu'elle s'initie au langage artistique et à la créativité. Séduite par la vivacité des tons purs et sensible à la transparence, l'artiste explore librement le jeu des taches et des formes en combinant différents médiums. Quant à Lise Vézina Beltrami, la représentation de la figure humaine a toujours été présente dans sa peinture. Cette perception est mouvante et sert de prétexte à une simplification du dessin, qui crée des lieux et des atmosphères où le regard peut se promener.
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