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21 juin 2001  |
La famille des faucons s'agrandit
Les deux faucons émerillons qui ont élu domicile
sur le campus en avril viennent de donner naissance à cinq
petits fauconneaux. "Les cinq oeufs ont mis quatre jours
à éclore, soit du 8 au 11 juin, ce qui veut dire
que la couvaison a dû commencer vers le 10 mai", signale
André Couture, professeur à la Faculté de
théologie et de sciences religieuses et ornithologue amateur
averti. Dans son bureau du pavillon Félix-Antoine-Savard,
le professeur Couture est aux premières loges des événements
qui surviennent dans le nid que les faucons ont construit dans
les grands pins et il garde un oeil attentif sur les menus événements
qui ponctuent la vie de cette petite famille.
Les faucons émerillons nichent sur le campus pour une septième
année consécutive. Les populations de ce rapace
seraient en hausse grâce à la mise en place d'une
réglementation plus stricte concernant l'usage des pesticides
organochlorés. Tout comme le faucon pèlerin, le
faucon émerillon aurait connu une baisse importante de
ses effectifs dans les années 1970 et 1980, en raison de
la contamination de l'environnement par ces pesticides qui rendaient
la coquille de ses oeufs fragile au point où ils se brisaient
sous le poids des parents.
Le faucon émerillon est de la taille d'un pigeon, quoique
de forme beaucoup plus aérodynamique. Il se nourrit principalement
d'oiseaux et de petits mammifères qu'il chasse à
découvert. Le campus offre un habitat favorable à
ce rapace qui y trouve des édifices en hauteur d'où
il guette ses proies, ainsi que de grands pins où il construit
son nid, plaçant ainsi ses oeufs et ses petits à
l'abri des prédateurs. "Les faucons du campus ont
adopté un ancien nid de corneille", signale André
Couture au passage.
Il faut s'attendre à beaucoup de va-et-vient autour du
nid dans les prochaines semaines, à mesure que grandira
la marmaille. "On dit que les jeunes quittent le nid vers
l'âge de 25 à 27 jours, rappelle André Couture.
On devrait donc s'attendre à voir les petits faire leurs
premiers vols entre les 3 et 5 juillet." D'ici là,
il est possible de jeter un coup d'oeil sur les fauconneaux à
partir du local 1114 du pavillon Félix-Antoine-Savard.
Apportez des jumelles!
JEAN HAMANN
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