17 février 2000 |
Les chercheurs de Laval ont connu leur part de succès auprès de la revue Nature au cours des 15 dernières années. En effet, une dizaine d'articles signés exclusivement par des chercheurs de l'Université ont été publiés dans la prestigieuse revue britannique depuis 1984, et d'autres seraient sur le point de sortir des presses.
Publier dans Nature constitue un fait d'armes, comme le laissait entendre l'article "La "Mère" de toutes les plantes vertes identifiée", paru la semaine dernière dans le Fil. Ce reportage signalait que les chercheurs Claude Lemieux, Christian Otis et Monique Turmel avaient signé deux articles dans cette revue au cours des derniers mois, dont le dernier, publié dans l'édition du 10 février 2 000, était entièrement "Made in Laval". Le reportage soulignait également que les seuls autres articles récents et connus de facture exclusivement "Laval" dans Nature étaient l'oeuvre de Mircea Steriade (Médecine) en 1996 et de l'équipe formée par Luc Simon, Maurice Lalonde, Jean Bousquet (Foresterie et géomatique) et Roger Lévesque (Médecine) en 1993.
Il semble que les années 1980 aient été tout aussi fastes, en particulier grâce aux chercheurs du Centre d'études nordiques (CEN). Louise Filion (1984), Serge Payette, Louise Filion, Line Gauthier et Yves Boutin (1985), Serge Payette et Réjean Gagnon (1985), Serge Payette, Line Gauthier et Yvan Grenier (1986) et Serge Payette, Louise Filion, Ann Delwaide et Christian Bégin (1989) ont tour à tour signé des articles dans les pages de Nature. Deux autres chercheurs du CEN, Reinhard Pienitz et Warwick Vincent, s'ajouteront à la liste d'ici quelques mois. Le Fil présentera les détails de leur recherche aussitôt que Nature lèvera l'embargo sur cette découverte.
Les chercheurs du CEN ont la possibilité de publier dans Nature à cause de leurs domaines de recherche, notamment en raison de leurs travaux sur les changements climatiques, signale le directeur du centre, Serge Payette. "J'ai calculé que Nature reçoit environ 12 000 à 14 000 articles par année et qu'il en publie environ 1 200, poursuit-il. Le taux de succès est moins de 10 %." Publié quatre fois en dix tentatives dans Nature, Serge Payette a au moins deux manuscrits en préparation pour la revue britannique et il espère bien maintenir sa moyenne.
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