17 février 2000 |
"Revue qu'on sert" 2000
Les étudiants en sciences de la santé présentent,
pour la quarante-huitième année consécutive,
leur spectacle amateur Revue qu'on sert. Cette année,
ils proposent un spectacle diversifié: danses, chants,
humour, monologues seront au rendez-vous. Pour le prix d'un billet
de cinéma, vous pourrez vous divertir tout en encourageant
l'organisme Santé Tiers-Monde qui regroupe des étudiants
désireux de vivre une expérience d'entraide humanitaire.
Les bénéfices de ce spectacle contribueront à
mener à terme leur projet d'effectuer un stage dans un
pays en voie de développement. Cet événement,
à ne pas manquer, aura lieu les 18 et 19 février
au Théâtre de la Cité universitaire, à
20 h. Les billets sont en vente, dès maintenant, au coût
de 8 $ en pré-vente ou à la porte au coût
de 10 $. On peut se les procurer auprès de Marianne Lavoie
(527-5031), Katie Luneau (688-6666) et Marie-Pierre Bureau (628-4583)
ou au pavillon Desjardins, les 14, 17 et 18 février, de
11 h à 14 h. Prix de présence et plaisir assuré.
Venez en grand nombre!
La trilogie du court métrage
Le 23 février, à 19 h 30, à la Salle
d'exposition du pavillon Alphonse-Desjardins, se tiendra la première
d'une série de trois soirées de diffusion de courts
métrages. Les courts métrages présentés
lors de cette soirée ont un thème commun: "Les
travers du genre humain à travers les films d'animation".
Les productions sont extraites des archives de l'Office National
du Film et sont en grande partie d'origine canadienne. Deux blocs
de 90 minutes seront présentés. L'entrée
est libre pour tous.
Le court métrage est une forme de production cinématographique
qui permet d'exprimer de façon forte certaines idées
ou concepts en laissant au spectateur la chance de poursuivre
la réflexion sur le sujet sans nécessairement être
cloîtré dans la dogmatique du cinéaste. Mais
il peut prendre aussi beaucoup d'autres formes et parfois même
simplement dérider à l'aide d'un comique de situation.
Vous pourrez entre autres voir Télé-tuerie,
qui démontre de façon très explicite l'absurdité
des chaînes de télévision contemporaines -
en moins de cinq minutes - de même que Pourquoi moi?
qui nous fait vivre toutes les étapes émotionnelles
d'un patient qui apprend qu'il ne lui reste que cinq minutes à
vivre. Les autres soirées auront lieu les 22 mars et 5
avril. Les thématiques seront annoncées bientôt.
Informations: Frédéric Auger, 523-1215, ou
Isabelle Falardeau , 649-7007.
L'équarissage selon Boris Vian
La Troupe de théâtre Côté-Cour présente
la comédie Équarissage pour tous, de Boris
Vian, les 17, 18 et 19 février, à 20 h, à
l'Amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins.
Cette pièce met en scène 16 étudiantes et
étudiants de la Faculté de droit. Souvent considérée
comme impossible à monter au théâtre, cette
oeuvre constituait à la base un gigantesque défi
que l'équipe de production a remarquablement bien relevé.
L'histoire se déroule à Arromanches, en Normandie,
le 6 juin 1944. Le jour de la bataille finale a enfin sonné.
La France occupée se voit assaillie d'un flot d'alliés
venant libérer ce pays de l'oppression et du même
coup troubler l'univers paisible d'un sympathique équarisseur
qui ne demande pas mieux que de continuer à faire son travail
et à maltraiter son apprenti. Comme un malheur n'arrive
jamais seul, voilà qu'il devra marier sa fille, Marie.
Entouré de sa femme et de son autre fille, notre ami mettra
tout en oeuvre, avec l'assistance d'un voisin désagréable
et tenace, afin de réunifier sa famille en rapatriant ses
deux derniers enfants partis se battre pour la liberté.
Réussira-t-il à rejoindre Catherine, parachutiste
de l'Armée Rouge, et Jacques, parachutiste américain,
à temps pour un conseil de famille préalable au
mariage de Marie avec Heinz, un "frisou"? Trouvera-t-il
un clerc pour la cérémonie? Les scouts seront-ils
impliqués? Le débarquement influera-t-il sur le
déroulement du récit? Viendrez-vous voir la pièce?Le
public est attendu en grand nombre pour voir le débarquement
de Normandie sous un il différent très différent!
Les billets sont en prévente au Service des activités
socioculturelles, bureau 2344, pavillon Alphonse-Desjardins, au
coût de 7 $ (9 $ à l'entrée).
Le prof qui n'a pas tout dit
Du 21 février au 3 mars, à la Salle d'exposition
du pavillon Alphonse-Desjardin, Pierre Charles Morin, professeur
de psychologie à la retraite, expose les oeuvres - aquarelles
et acryliques - qu'il a accumulées depuis plus de dix ans.
S'accordant le temps et la distanciation suffisante pour trouver
la spontanéité de ses gestes propres, il y a exprimé
des aspects de sa personnalité souvent voilés par
les exigences de son cheminement professoral. Ses tableaux correspondent
aussi à une application de son approche d'enseignement
et de formation dans le domaine de la créativité,
secteur de la psychologie où il s'est fait connaître
par de nombreux étudiants attirés par le domaine
de "l'art-thérapie", soucieux d'explorer leurs
potentiels par des moyens simples d'expression graphique et plastique.
Les émotions ressenties, l'interprétation des réalités
de sa vie de professeur, il a pu les projeter dans ses regards
sur la nature, productions qui font l'objet de cette exposition.
Nouvellement retraité, Pierre Charles Morin trouve maintenant
le temps et l'énergie de présenter cette vision
personnelle, car même s'il a avancé bien des idées
et prononcé quantité de paroles, il était
loin d'avoir tout dit à son aise et à sa fantaisie.
Par le biais de ces images révélatrices, il fait
jaillir des perspectives d'ombres et de lumière, espérant
trouver des regards de partage et de compréhension au-delà
des mots. Peintre amateur depuis ses années de collège,
Pierre Charles Morin a été professeur de psychologie
à l'Université Laval dès 1967. Il est connu
en particulier pour son livre Introduction aux théories
de la personnalité qui en est à sa deuxième
édition. À l'École de psychologie, il a été
le protagoniste de l'expression de soi par les arts et la musique,
en s'associant au courant contemporain de "l'art-thérapie"
dans ses pratiques et ses enseignements cliniques. Il est devenu
titulaire de cours et ateliers de créativité au
service du mieux-être et de la relation d'aide. Il pratique
régulièrement son art et les oeuvres qu'il expose
offrent des thématiques d'arbres et d'eaux qui ont souvent
mobilisé son attention, glanées en canot, en vélo,
au cours de randonnées et de voyages. Jean Gagné
fera la présentation du vernissage, le mercredi 23 février,
à 16 h
Vidéos recherchés
Le Club de production vidéo invite les vidéastes
à soumettre leurs oeuvres pour la cinquième
édition du Festival Vidéomania qui se tiendra
le 16 mars. C'est une occasion pour les auteurs indépendants
de présenter leurs productions devant public et ce, dans
un contexte non compétitif. Les vidéastes ont jusqu'au
1er mars pour soumettre leurs oeuvres. Tous les genres et styles
de courts métrages sont acceptés. Pour participer,
vous devez déposer vos vidéos au Service des activités
socioculturelles (SASC), bureau 2344, pavillon Alphonse-Desjardins,
au plus tard le 1er mars. Informations: Hugo Matte, 650-9145,
ou Catherine Lefrançois, 525-6339.
Le Mois de l'histoire des Noirs
L'Association des étudiants haïtiens et antillais
de l'Université Laval tiendra une série d'activités
de sensibilisation dans le cadre du Mois de l'histoire des Noirs.
Le jeudi 17 février, à 19 h, à la salle 2B
du pavillon Charles De Koninck, Rachad Antonuis, sociologue
et spécialiste du Moyen-Orient donnera une conférence:
"Irak, les sanctions de l'ONU qui tuent". Entrée
libre.
Le vendredi 18 février, à 16 h, à
la salle 2B du pavillon Charles De Koninck, Ousmane Bah,
étudiant au doctorat en sociologie, nous entretiendra des
questions panafricaines et des nouvelles tendances historiques.
Entrée libre.
Le jeudi 24 février, à 19 h, à
la Cinévidéothèque du pavillon Jean-Charles-Bonenfant
il y aura présentation du film "Mobutu, le roi du
Zaïre" (Congo démocratique). Entrée libre.
Le vendredi 25 février, à 19 h, aura
lieu le Gala du Mois de l'histoire des Noirs, sous la présidence
d'honneur de Fernando Lambert. Ce sera l'occasion de souligner
l'apport du regretté père Georges-Henri Lévesque,
fondateur de la Faculté des sciences sociales de l'Université
Laval et fondateur de l'Université du Rwanda à Butaré,
à la cause des noirs au Rwanda. Coût d'entrée
8 $.
Une soirée à Broadway
Animé d'un dynamisme exceptionnel grâce à
la détermination de son chef René Joly et des ses
70 musiciens professionnels, l'Ensemble vent et percussion
de Québec (EVPQ), ensemble professionnel en résidence
à la Faculté de musique, consacre toute son énergie
à la promotion des plus belles oeuvres du répertoire
pour orchestre d'harmonie. La saison 1999-2000 de l'Ensemble vent
et percussion de Québec se poursuit avec une "Soirée
à Broadway". Ce concert, sous la présidence
d'honneur de François Tavenas, recteur de l'Université
Laval, aura lieu à la Salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault,
les 19 et 20 février, à 20 h. "Soirée
à Broadway" offre un programme pour un large public
avec des extraits des plus grandes comédies musicales comme:
Cats (Webber), Le fantôme de l'opéra
(Webber), Les Misérables (Schönberg), Miss
Saigon (Greame), The King and I (Rodgers) et West
Side Story (Bernstein). Depuis sa création en 1995,
l'EVPQ a fait vibrer des milliers de mélomanes québécois
et, depuis 1997, cet ensemble jouit d'un rayonnement international
grâce à l'enregistrement du disque Le Seigneur
des Anneaux sur étiquette ATMA. Billets en vente maintenant
dans le réseau Billetech. Abonnement encore disponible
pour les deux prochains concerts de la présente saison.
Concert de musique de chambre
La Faculté de musique invite le grand public à
un concert de musique de chambre qui aura lieu le lundi 21 février
, à 16 h, en la salle Henri-Gagnon. Les interprètes
de ce concert seront Julie Triquet, violoniste, Alain Aubut, violoncelliste
et Guylaine Flamand, pianiste. Au programme de ce concert: le
Trio op. 76, en si mineur de Joaquim Turina, le Trio
op. 67, en mi mineur de Dmitri Chostakovitch et le Trio
op. 8, en si mineur de Johannes Brahms. L'entrée est
libre. Julie Triquet a étudié le violon au Conservatoire
de musique de Québec avec Claude Létourneau et au
Curtis Institute of Music de Philadelphie avec David Cerone et
Aaron Rosand. De 1988 à 1992, elle est premier violon du
Quatuor Arthur-Leblanc en résidence à l'Université
de Moncton. De 1993 à 1998, elle occupe le poste de co-violon
solo des Violons du Roy et, présentement, elle
joue avec l'orchestre de chambre I Musici de Montréal.
Alain Aubut a étudié avec Yuli Turovski. Il est
membre fondateur de l'orchestre de chambre I Musici de
Montréal. Il participe à tous les enregistrements
de l'ensemble, que ce soit à titre de soliste ou de chambriste.
Gagnante du Prix d'Europe en 1992, Guylaine Flamand a poursuivi
sa formation avec Dr Lev Natochenny à New York, où
elle obtient un doctorat en interprétation. Différents
stages de perfectionnement l'ont amenée au Mozarteum de
Salzbourg en Autriche, au Banff Centre for Arts et au MeranoFest
en Italie où elle travaille avec des maîtres de réputation
internationale. Guylaine Flamand compte aussi à son actif
de nombreux récitals et enregistrements pour la radio de
Radio-Canada, tant à titre de soliste que de chambriste.
Atelier d'opéra: La clemenza di Tito
La Faculté de musique présenterLa clemenza
di Tito (La clémence de Titus) de Wolfgang Amadeus
Mozart, "opera seria" en deux actes (livret de Pietro
Metastasio, adapté par Mazzolà). Présentées
par l'Atelier d'opéra de la Faculté de musique,
les représentations auront lieu les 25 et 26 février,
à 20 h, en la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm de Québec.
Cette production avec décors et costumes sera accompagnée
par l'Orchestre de la Faculté de musique sous la direction
de Jean-Marie Zeitouni. La mise en scène est assurée
par Marc Bégin; Hélène Fortin s'est occupé
de la préparation musicale des solistes et Michel Ducharme
de celle des churs. Voici ce qu'a écrit François-René
Tranchefort au sujet de cette oeuvre: "La scène
se passe à Rome, au premier siècle de l'ère
chrétienne (79-81 ap. J.C.). Sextus, un jeune patricien,
poussé par l'ambitieuse Vitellia, fomente un complot destiné
à renverser l'empereur Titus; il échoue, et est
condamné par le Sénat. L'empereur ferait grâce
si le coupable ne s'obstinait dans son mutisme; alors Vitellia
- que la soeur de Sextus, Servilia, a supplié d'intercéder
pour son frère - avoue sa faute. La clémence de
Titus est éclatante: il pardonne non seulement à
Sextus, mais à tous les conjurés ()Une musique souvent
superbe, aux profondes résonances psychologiques, donne
vie aux personnages et vraisemblance aux intrigues de la cour
romaine: l'opéra est dominé par les figures de Vitellia,
dévorée par la passion de la vengeance, et de Sextus,
ennemi acharné de l'État." Les billets sont
présentement en vente dans le réseau Billetech au
coût de 12 $ (étudiants: 10$), frais d'administration
en sus.
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