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14 octobre 1999 ![]() |
L'Université Laval occupe le quatrième rang au pays pour le nombre de chaires industrielles financées par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie (CRSNG). C'est ce qu'a annoncé la vice-rectrice à la recherche Louise Fillion dans le rapport qu'elle présentait à ce sujet devant les membres du Conseil d'administration le 29 septembre.
L'Université compte présentement six chaires dans des domaines aussi diversifiés que la géomatique appliquée à la foresterie, la biotechnologie des gamètes bovines, le béton projeté, les protéines sériques, les femmes en sciences et en génie et les infrastructures soumises au gel. Seules l'University of British Columbia (11), l'University of Waterloo (10) et l'University of Toronto (7) devancent Laval à ce programme.
Les chaires industrielles CRSNG permettent d'encourager la recherche à caractère industriel dans les universités par l'octroi de subventions d'infrastructure, d'appareillage et de salaire à un chercheur chevronné. La mise en place d'une chaire permet de couvrir entièrement le salaire du titulaire pendant les cinq premières années, renouvelable pour cinq autres années, et elle doit s'accompagner de la création d'un nouveau poste de professeur-chercheur pour permettre le développement d'une masse critique de chercheurs dans le domaine proposé.
Les six chaires
À Laval, l'aînée de ces chaires est la
Chaire industrielle en géomatique appliquée à
la foresterie. Le titulaire principal est Christopher Gold et
les co-titulaires sont Geoffrey Edwards et Kim Lowell. Créée
en août 1990, cette chaire aura obtenu un financement de
836 000$ en dix ans. La seconde chaire, créée en
décembre 1990, est la Chaire industrielle sur la biotechnologie
des gamètes bovines. Dirigée par Marc-André
Sirard, cette chaire aura bénéficié d'investissements
totalisant près de 1,8 M$ en dix ans en provenance de ses
partenaires et du CRSNG.
La Chaire industrielle sur le béton projeté et les réparations en béton a vu le jour en juin 1994. Dirigée par Michel Pigeon, elle dispose d'un budget de près de 1,4 M$ pour ses cinq premières années d'existence. La Chaire industrielle sur les propriétés fonctionnelles des protéines sériques, dirigée par Paul Paquin, profite d'investissements totalisant près de 2,5 M$ pour la période 1996-2000. Claire Deschênes, titulaire de la Chaire Alcan pour les femmes en sciences et en génie au Québec, dispose d'un budget de 500 000$ pour la période 1997-2001. Enfin, la dernière du groupe, la Chaire industrielle sur l'exploitation des infrastructures soumises au gel, bénéficie d'un budget de près de 1,6 M$ pour cinq ans. Cette chaire, créée en mai 1998, est dirigée par Jean-Marie Konrad.
La vice-rectrice Fillion a souligné que deux de ces chaires viendront à échéance en l'an 2 000 et qu'il devient important de faire la promotion de ce programme auprès des facultés admissibles. Présentement, sept facultés ont des chercheurs subventionnés par le CRSNG.