![]() |
9 septembre 1999 ![]() |
Dans son "Discours de la rentrée" livré le 7 septembre devant les membres du Conseil universitaire, le recteur François Tavenas a mis l'accent sur les priorités de l'année académique 1999-2000: l'internationalisation de la formation, les études, le recrutement et la décentralisation administrative.
Au chapitre de l'internationalisation de la formation, la création du Bureau international est venue concrétiser les efforts entrepris dans l'internationalisation des programmes. Le but recherché est de former des diplômés capables de travailler dans un contexte international dès leur arrivée sur le marché du travail. François Tavenas a indiqué que l'obtention récente d'une subvention de 1,5 millions de dollars de la fondation McConnell vient soutenir la mise en place du profil international des programmes. Selon le recteur, la population des étudiants étrangers à l'Université Laval doit augmenter pour atteindre au moins 10 % de la population étudiante globale et 25 % des étudiants gradués. "Toute hausse des effectifs étudiants améliore la position concurrentielle de l'Université et permet de soutenir son développement", a dit le recteur.
D'autre part, la politique d'allègement de la gestion des études se poursuivra par le biais d'une reconfiguration en profondeur des programmes de baccalauréat, de la simplification de la structure pédagogique des facultés et de la consolidation de nos rapports avec les collèges concernant l'arrimage entre les deux niveaux de formation.
Au plan administratif, l'Université Laval va accélérer sa politique de décentralisation en étendant la gestion budgétaire autonome à l'ensemble des unités. Cette pratique administrative devrait permettre des économies appréciables sur le plan structurel.
Enfin, la Commission des affaires étudiantes déposera bientôt son rapport sur le sentiment d'appartenance. L'Université Laval, de dire le recteur, sera à l'écoute des recommandations de ce rapport afin de valoriser cet aspect de la vie universitaire. "Le sentiment d'appartenance passe aussi par la fierté de faire partie d'une université qui enrichit la vie économique, intellectuelle et culturelle de son milieu", a rappelé le recteur.
Enfin, au regard des difficultés - mais également des défis - qui attendent les établissements d'enseignement supérieur à l'aube de l'an 2000, François Tavenas a conclu: "Nous verrons cette année une présence accrue des universités sur la scène publique afin de mieux faire connaître leur situation tant sur le plan des enjeux que sur celui des problèmes ".