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9 septembre 1999 ![]() |
Les étudiants et les étudiantes de la Faculté des sciences de l'éducation de même que quelques autres stagiaires provenant des Lettres, des Arts plastiques et de Musique (éducation musicale), inscrits au programme de formation des maîtres au primaire et au secondaire, connaîtront le sort qu'on leur réserve d'une journée à l'autre.
Ces derniers seront en effet informés, au cours des prochains jours, des gestes que la direction de l'Université Laval et celle de la FSE entendent poser pour les sortir de l'impasse dans laquelle les a engagés le conflit opposant l'Association québécoise du personnel de direction des écoles des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches et le ministère de l'Éducation.
On sait qu'à l'occasion d'une assemblée tenue le 2 septembre, les directeurs d'école des régions 03 et 12 ont fait fi des recommandations du conseil exécutif de l'AQPDE en réaffirmant par vote leur décision de ne plus accueillir de stagiaires dans leurs écoles tant et aussi longtemps que le gouvernement ne se sera pas ajusté à leurs demandes salariales.
Limiter les dommages
"Il n'y a pas beaucoup d'alternatives internes aux stages
obligatoires dans les écoles imposés par le MEQ,
mais nous travaillerons cette semaine en accéléré
pour trouver des solutions, a assuré Claude Godbout, vice-recteur
aux affaires académiques et étudiantes, lors de
la séance du Conseil universitaire du 7 septembre.
Le doyen de la Faculté des sciences de l'éducation
devait tenir un discours similaire quelques minutes plus tard
: "Le report des stages est une tâche impossible. Nous
proposerons aux finissants des solutions qui seront le moins dommageables
possible", a indiqué Jean-Claude Gagnon.
Quelque 400 finissants et finissantes doivent effectuer un stage
en milieu scolaire cette année. La présente session
d'automne représente pour un certain nombre d'entre eux
la fin de leur formation universitaire.