22 avril 1999 |
Quatre ans après l'adoption de la loi du 1% (Loi 90)
par le gouvernement québécois, 300 congressistes
feront le point sur le rôle de la formation de la main-d'oeuvre,
les 3 et 4 mai à l'hôtel Loews Le Concorde de Québec.
Pour son 54e Congrès annuel intitulé "La
formation de la main-d'oeuvre au Québec Au service
des compétences?", le Département des relations
industrielles a invité des praticiens, universitaires et
des formateurs qui débattront de cette question dans son
contexte provincial, mais aussi fédéral et international.
Dans un contexte de concurrence internationale exacerbée, le développement des compétences est un avantage concurrentiel très sensible, en particulier pour le Québec. Un enjeu d'une grande actualité que ce Congrès permettra d'aborder d'abord par une approche historique, puis comparative au niveau international. Les congressistes s'interrogeront également sur de nouvelles politiques pour améliorer le développement des compétences professionnelles.
Le Congrès s'ouvrira par un bilan de l'expérience québécoise, avec tout d'abord l'analyse de la Loi 90 dite "Loi du 1%", des choix de politiques publiques menées au Québec et de diverses approches d'entreprises visant la formation professionnelle. A ce regard historique s'ajoutera le regard comparatif sur les politiques suivies dans d'autres pays ou d'autres secteurs économiques. Le lundi après-midi sera consacré à une analyse de la situation actuelle, avec au centre un débat sur cette approche universelle basée sur l'obligation légale du 1% pour la formation. Cette politique est-elle efficace pour inciter l'éclosion d'une entreprise formatrice au Québec? Cette approche est-elle valide et s'adapte-t-elle efficacement aux différents besoins et contextes industriels et régionaux? Et quels sont les rôles respectifs des entreprises, des syndicats, des institutions publiques d'enseignement ou encore de l'Etat en la matière?
Les discussions du mardi se tourneront vers l'avenir en dressant diverses perspectives et scénarios: Faut-il en effet poursuivre dans cette approche contraignante ou inventer de nouveaux modes et moyens pour améliorer les compétences? Quelles devraient être les relations entre l'école et l'entreprise, ainsi que la transition de l'école au travail pour atteindre cet objectif? Les participants s'interrogeront enfin sur la place et la mission de la formation professionnelle pour le développement optimal de ces compétences. Pour information: 656-2131, poste 2832