12 mars 1998 |
Présentation de la candidature de Québec aux Jeux d'hiver de 2010
Fernand Labrie, directeur du Centre de recherche du CHUL, a annoncé lundi qu'il a acceptait l'invitation que lui avait lancée le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier et le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Québec métropolitain, Réal Moffet, de prendre le leadership de la première étape de la candidature de Québec aux Jeux olympiques de 2010. Cette étape mènera au choix par l'Association olympique canadienne, en novembre prochain, de la ville qui représentera le pays devant le Comité international olympique.
"En tant que scientifique et homme d'affaires engagé depuis de nombreuses années dans la communauté, je demeure profondément convaincu qu'en présentant sa candidature pour les Jeux de 2010, Québec saisit l'opportunité de porter notre ville vers un autre échelon de sa réussite et de sa position au niveau international, a déclaré Fernand Labrie. Il ne fait pas de doute dans mon esprit que nous serons en mesure de faire des Jeux de la plus haute qualité, avec des investissements modestes, mais suffisants, sans déficit et avec des retombées économiques et touristiques très importantes pour notre région à moyen et à long terme."
Rappelant que Québec s'était classée deuxième aux Jeux de 2002 sur le plan technique, au niveau international, ce qui selon lui représente une base solide pour le travail à accomplir, Fernand Labrie
a confirmé qu'il est à compléter l'équipe qui va l'appuyer. "Pour faire de ce dossier un succès, je demeure profondément convaincu que tous les intervenants du milieu doivent mettre l'épaule à la roue et souscrire à ce projet porteur pour la population en général et particulièrement pour le jeunesse québécoise. Cette implication concerne surtout la communauté d'affaires, supportée par les autorités politiques", a insisté ce chercheur - gestionnaire qui dirige le plus important centre de recherche biomédicale au Canada, qui emploie plus de 1000 personnes dans la région de Québec.
Fernand Labrie a organisé de nombreux congrès scientifiques, dont celui en endocrinologie, en 1984, qui a réuni à Québec 6 500 congressistes pendant une semaine. Il demeure le scientifique canadien le plus cité dans les publications internationales. Président de la Fédération québécoise de ski pendant plusieurs années, il a également agi comme organisateur de compétitions de ski alpin sur le circuit de la Coupe du monde qui ont été couronnées de succès, tant sur le plan de la qualité des épreuves que sur le plan financier.