12 mars 1998 |
Le Cercle agroalimentaire, dont les activités sont coordonnées par le Centre de Recherche en Économie Agroalimentaire (CRÉA), suscite un intérêt grandissant auprès des gens oeuvrant dans le secteur bioalimentaire de la grande région de Québec. Regroupant une cinquantaine de chercheurs et d'étudiants, le CRÉA relève de la Faculté des Sciences de l'Agriculture et de l'Alimentation (FSAA). La mission du Cercle agroalimentaire, qui a été fondé à l'automne 1995, consiste à créer un maillage étroit entre les centres de recherche, les petites et moyennes entreprises, les producteurs, les promoteurs et les intervenants financiers de la région de Québec.
" L'organisme permet le développement de partenariat entre les participants et offre la possibilité aux gens provenant de différents milieu de se rencontrer lors des activités organisées par le Cercle " , explique Renée Michaud, adjointe à la direction du CRÉA. " Par ailleurs, le Cercle vise aussi la promotion de l'expertise du secteur bioalimentaire à l'extérieur du Québec, c'est-à-dire aux États-Unis et dans le reste du Canada, puisque nous travaillons dans un marché de libre-échange ".
Des retombées concrètes
Pour atteindre ses objectifs, le Cercle agroalimentaire organise des activités,
comme par exemple des visites industrielles. Cette année, les participants
ont pu visiter les usines de Culinart, Krispy Kernels et Hostess Frito-lays.
Par ailleurs, les organisateurs ont préparé une tribune réunissant
des représentants industriels du secteur des viandes. " Nous
cherchons à faire des activités correspondant à des
problématiques d'actualité et couvrant tous les champs du
secteur agroalimentaire, que ce soit l'horticulture, le secteur des viandes
ou la transformation des aliments", soutient Renée Michaud.
Pour les chercheurs, ces rencontres deviennent fort intéressantes
puisqu'elles apportent des retombées concrètes par l'élaboration
de projets de recherches et des partenariats scientifiques et d'expertises".
Les membres du CRÉA jugent qu'il est important de faire des activités structurantes pour l'industrie agroalimentaire. C'est pourquoi le besoin de mettre en place une plate-forme souple de discussions et d'échanges sur des sujets reliés à ce secteur s'est fait sentir, rapporte Renée Michaud. Ce concept de communication a été retenu par la Société Raymond, Chabot, Martin, Paré dans le cadre d'une étude intitulée "Plan de développement d'un pôle bio-alimentaire technique dans la région de Québec". Cette étude a été commanditée par quatre intervenants: la Société de promotion économique du Québec métropolitain (SPÉQM); le Centre québécois de valorisation de la biomasse (CQVB); la Société québécoise d'initiative agroalimentaire (SOQUIA) et le Bureau fédéral de développement régional.