22 janvier 1998 |
Formation et modélisation pour traquer la pauvreté
et comprendre les politiques économiques en Asie.
Le Centre de recherche en économie et finance appliquées de l'Université Laval (CRÉFA) et le Centre canadien d'études et de coopération internationale (CECI) viennent de recevoir une subvention de 500 000 $ du Centre de recherches pour le développement international du Canada (CRDI). L'annonce en a été faite le mercredi 21 janvier, à Ottawa, par Marie-Claude Martin, économiste et administratrice principale de programme au CRDI.
Les deux partenaires travailleront à la conception d'un programme de formation sur les méthodologies servant à évaluer les conséquences de politiques macroéconomiques et à faire le suivi de la pauvreté dans cinq pays asiatiques: le Népal, le Bengladesh, l'Inde, le Pakistan et l'Indonésie. Signalons que le CRÉFA et le CECI avaient obtenu un subside similaire du CRDI, en janvier 1997, pour appuyer deux équipes africaines qui se penchent sur les dimensions sociales des programmes économiques au Burkina Faso et au Bénin.
Reconnaissance et partage
"L'appui accordé par le CRDI au CRÉFA permettra la consolidation
d'une expertise unique en modélisation, qui a pu se développer
à l'Université Laval, grâce au Programme d'analyses
et de recherches économiques appliquées au développement
international (PARADI), dans le cadre du programme de Centre d'excellence
de l'Agence canadienne de développement international (ACDI)",
a fait savoir Bernard Decaluwé, directeur de l'axe Développement
au sein du CRÉFA et responsable du programme MIMAP (Impacts micros
des politiques macro-économiques et d'ajustement) à l'Université
Laval.
"Au fil des ans et par l'intermédiaire des écoles et cliniques du PARADI, géré conjointement avec le Centre de recherche et développement en économique (CRDE) de l'Université de Montréal, le CRÉFA s'est fait connaître dans la communauté scientifique internationale. C'est donc pour les chercheurs du centre une occasion exceptionnelle de partager l'expérience accumulée avec des chercheurs de pays en développement", a-t-il poursuivi.
Dans ce contexte, l'apport du CECI sera déterminant, car il facilitera l'élaboration et l'utilisation de méthodes d'enquête participative sur le terrain et accroîtra de la sorte la pertinence des recherches entreprises, n'a pas manqué de souligner Bernard Decaluwé.