![]() |
17 avril 1997 ![]() |
Une cinquantaine d'enseignants ont investi près de 900 heures de leur temps dans 15 projets créés au cours de l'an 1 du Réseau de valorisation de l'enseignement
Mise sur pied de quatre groupes de travail, implantation d'une banque de noms de professeurs et de chargés de cours et d'un collectif de savoirs et d'expertises pédagogiques, lancement d'un site W3, d'un groupe de discussion et d'une liste de distribution, organisation de la Journée de sensibilisation aux technologies dans l'enseignement et du 6e Colloque sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication (CANTIC). Ces quelques faits saillants ne mentent pas: le Réseau de valorisation de l'enseignement de l'Université Laval a connu une première année d'existence fort chargée.
Au coeur des échanges
Son rapport annuel 1996-1997, que le Conseil universitaire a reçu
à sa séance du 1er avril, révèle par ailleurs
que plus de 50 enseignants lui ont accordé 869 heures de leur temps
dans 15 projets reliés à la valorisation de l'enseignement.
À ce jour, rappelons-le, quelque 700 enseignants ont signé
la "déclaration du 14 février 1996", par laquelle
ils s'engagent, entre autres, à "favoriser les initiatives visant
à assurer aux étudiants et aux étudiantes un encadrement
approprié, un support à l'apprentissage poussé et un
milieu d'apprentissage humain".
"Le réseautage constitue la mission centrale et le coeur du Réseau qui lui a accordé priorité dans ses activités, peut-on lire dans le rapport annuel. Guidé par des objectifs d'entraide, de partenariat et de communication, le Réseau a cherché, dès sa première année, à la fois à mettre en place un réseau d'échanges, à répondre aux demandes d'entraide (plus de 200 provenant de professeurs et d'unités) qui lui ont été faites et à prendre l'initiative de collaborations avec des partenaires d'autres unités."
Travail de groupe
Le Réseau de valorisation de l'enseignement a vu naître également
dans son giron quatre groupes de travail qui se sont penchés sur
un problématique particulière. Le groupe de travail des nouveaux
professeurs a notamment commencé à travailler à l'élaboration
d'un programme de formation (qui sera anoncé ultérieurement)
dans le but d'aider les nouveaux professeurs "à aborder avec
compétence, créativité et plaisir leur fonction d'enseignant,
de leur faire percevoir la pertinence d'améliorer leurs activités
pédagogiques et de les outiller pour le faire".
Une autre équipe s'est penchée sur les grands groupes. Ses membres ont mené du reste une enquête auprès de tous les directeurs de départements et d'écoles, et tenu trois séances de consultation auprès d'une quarantaine de professeurs. Leur conclusion: "Le contexte physique de cet enseignement doit être amélioré, la satisfaction professionnelle du professeur doit être soutenue, le carrière universitaire doit promouvoir l'implication (entendre "l'engagement") du professeur dans cet enseignement et en reconnaître l'impact sur ses autres activités".
Une troisième équipe en est arrivée à suggérer, pour sa part, la création d'un prix destiné à reconnaître "la stabilité et la fidélité de l'engagement du récipiendaire envers l'excellence en enseignement". Ce prix d'enseignement sera décerné chaque année, en septembre, par un comité composé de professeurs et d'étudiants. La récompense comprend un certificat et une bourse de 10 000 $. Enfin, l'évaluation formative de l'enseignement a été, elle aussi, au centre des préoccupations du Réseau. Un groupe de travail a été mandaté pour préparer "un outil visant à promouvoir et à faciliter les pratiques d'évaluation formative de l'enseignement par le professeur et les étudiants et pour élaborer du matériel et des scénarios d'évaluation adaptés au contexte universitaire". La diffusion de l'outil et du matériel se fera au trimestre d'automne 1997, affirme-t-on.