17 octobre 1996 |
Les stages de formation pratique en milieu de travail sont devenus, au fil des récentes années, une des marques de commerce de la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval.
La Faculté croit tellement en ce genre d'apprentissage sur le terrain qu'elle créait officiellement, il y a deux ans, son Centre de coordination des stages, pour encadrer et former des étudiants et des étudiantes mieux préparés au marché du travail. Fait à noter, les premières formes de stages qui ont fait leur apparition à la Faculté des sciences et de génie, en 1987, étaient du type coopératif. Les stages de formation pratique en milieu de travail ont été, pour leur part, les instruments privilégiés par les départements d'informatique en 1988, et de génie mécanique en 1991. La quasi-totalité des unités de la faculté ont suivi peu après.
Succès immédiat
La recette proposée par le Centre de coordination des stages n'a
pas tardé à connaître du succès. En 1994-1995,
le centre comblait 189 stages (121 de formation pratique en milieu de travail
et 68 dits coopératifs. L'année suivante, c'est le boum: 326
stages trouvent preneurs (sur quelque 600 offres), dont 236 en formation
pratique et 90 du côté des programmes de type coopératif.
Une augmentation de 60 %!
Le CCS s'est ainsi établi, en peu de temps, comme le plus gros centre «structuré» de l'Université offrant des stages rémunérés, fait remarquer Andrée Caron, une des membres de cette dynamique équipe qui compte trois autres coordonnateurs: Michel Imbeau, Michel Lair et Christine Tremblay (stages coopératifs). Claude Gosselin dirige le centre depuis juin 1996.
Acharnement et collaboration
L'engagement et la détermination des membres du Centre de coordination
des stages ne sont d'ailleurs pas étrangers à la performance
probante d'utilité et d'utilisation qu'indiquent leurs statistiques:
ils contactent chaque année plus de 2 250 entreprises et se déplacent
même sur tout le territoire du Québec (piquant parfois un pointe
en Ontario) pour rencontrer les superviseurs de stages dans les entreprises
et les stagiaires. Leur encadrement se veut très professionnel; la
plupart d'entre eux sont des ingénieurs. Ils entretiennent, de plus,
d'étroites relations avec des partenaires internes, comme le Service
de placement de l'Université.
«Ce que l'on vend, c'est la compétence de nos étudiants. On travaille pour leur formation», se plaît à répéter Andrée Caron. Une tâche privilégiant trois axes: l'apport à la formation, le développement de l'employabilité des futurs diplômés et le partenariat entreprises/Université dont le centre s'acquitte fort bien jusqu'ici, grâce à la collaboration des professeurs et des directions de programmes, indique la coordonnatrice.
Diversité dans l'unité
Les stages offerts par le Centre de coordination des stages sont d'une durée
de 12 à 15 semaines, à plein temps, et ont lieu habituellement
durant le trimestre d'été. Certains, par contre, peuvent s'étendre
sur trois trimestres. Les milieux d'accueil sont nombreux: entreprises manufacturières,
firmes d'experts conseils, laboratoires, centres de recherche, centres hospitaliers,
sites d'extraction minière, entreprises de services, usines pilotes
ne sont que quelques possibilités parmi tant d'autres.
La plupart des programmes de baccalauréat de la Faculté des sciences et de génie se sont associés au CCS. Ce sont: actuariat, biochimie, chimie, génie chimique, génie civil, génie électrique, génie géologique, génie informatique, génie mécanique, génie physique, géologie, informatique de génie, informatique de gestion, informatique mathématique, microbiologie et statistique. Les programmes de baccalauréat de type coopératif en génie des matériaux et de la métallurgie et en génie des mines et de la minéralurgie ainsi que le programme de maîtrise en mathématiques (concentration actuariat) ont fait de même.