Placement - Emploi
Emploi: jouez la carte de l'autonomie
Ateliers, auto-inscription informatisée, centre de documentation,
site Web: au Service de placement, les ressources ne manquent pas pour faire,
vous-même, votre percée dans la jungle encombrée du
marché du travail.
Le marché du travail étant devenu ce qu'il est, c'est-à-dire
un monde de compétition féroce, de précarité,
de grande mobilité, de mondialisation des marchés, il ne suffit
plus aujourd'hui de se contenter de quelques visites au Service de placement,
pour s'y adonner au lèche-vitrine.
Le contexte actuel fait dire à Micheline Grenier, directrice du service,
que les chercheurs et les chercheures d'emplois devront dorénavant
démontrer une attitude plus engagée. «C'est pourquoi
il est important de favoriser le développement de l'autonomie des
étudiants et des étudiantes et de les sensibiliser à
leur propre responsabilité dans leur intégration à
l'emploi et leur réussite professionnelle», indique-t-elle.
Toute une vitrine
Les ressources et les outils de toutes sortes ne manquent donc pas au Service
de placement de l'Université Laval, maintenant situé au 2447,
pavillon Alphonse-Desjardins. Premier instrument d'importance: le Centre de documentation, pivot des ressources
documentaires du service. Abondante documentation sur les compagnies, répertoires
par activités économiques (listes de tous les employeurs du
Québec et du Canada par catégories), bulletin L'économie
en bref, informations les plus diverses sur le marché du travail
(études sectorielles, études de marchés, programmes
d'échanges, perspectives professionnelles, création d'entreprise,
renseignements sur les régions de Québec et de Montréal),
revues et journaux spécialisés, vidéos corporatifs,
guides sur la recherche d'emploi, vidéos sur les techniques d'entrevue
: tout est en place pour «s'auto-informer» sur l'évolution
du marché du travail et sur la manière d'y accéder.
D'autres apports essentiels ont par ailleurs commencé à faire
leur nid dans les habitudes de recherche des usagers et des usagères:
les guichets «automatiques», qui donnent accès au vaste
réseau des Centres d'emplois fédéraux à travers
le Canada; les écrans tactiles, accessibles jour et soir, situés
en face des locaux du service; et surtout, le site Web du Service de placement
(
http://www.spla.ulaval.ca) qui permet l'inscription et la consultation
des offres à distance.
Information et formation
Cet éventail de services ne se limite toutefois pas à la documentation
- pour volumineuse qu'elle soit - ni à la pratique technologie d'un
guichet. Le personnel professionnel du service propose également
chaque trimestre, en plus des consultations personnelles journalières,
des «Conférences-midis» sur divers thèmes liés
à la recherche d'un emploi: la connaissance de soi, le curriculum
vitae, l'entrevue, les stratégies de recherche.
Là ne s'arrête pas non plus son intervention puisque s'ajoutent
au calendrier des activités régulières des sessions
de formation intensive: sessions de deux jours pour les personnes diplômées
de l'Université depuis plus de deux ans et membres de l'Asssociation
des diplômés de l'Université Laval; sessions de deux
jours à l'intention des prestataires d'assurance-chômage diplômés
universitaires de plus de deux ans; ateliers de préparation au marché
du travail, au curriculum vitae et à l'entrevue d'emploi, d'une durée
de 12 heures; formation à la recherche d'emploi d'été
axé sur la carrière, d'une durée de six heures, s'adressant
aux étudiants des facultés qui participent à ce programme.
Auto-inscription obligatoire
Signalons en terminant que chaque étudiant et chaque étudiante
doit obligatoirement s'auto-inscrire (sur place ou via le site Web) pour
profiter des nombreux services du Service de placement. L'opération
d'auto-inscription informatisée dure une dizaine de minutes, dit-on,
à condition d'être préparé, de bien connaître
son curriculum, ses aptitudes et ses compétences.
Devant pareil étalage de possibilités et de «libre-service»,
Micheline Grenier souhaite que les chercheurs et les chercheuses d'emploi
ne soient plus des consommateurs à l'approche passive, mais qu'ils
deviennent «leur propre outil», qu'ils se «responsabilisent».
GABRIEL CÔTÉ