2 novembre 1995 |
Le SCCCUL aux �tats g�n�raux sur l'�ducation
�POUR UN USAGE RATIONNEL
DU TALENT�
Les charg�es et charg�s de cours revendiquent la place et les responsabilit�s qui leur reviennent, dans la formation dispens�e � l'Universit� ainsi que dans son �valuation.
C'est � un v�ritable plaidoyer en faveur de l'usage rationnel du talent et de l'int�gration parfaite des charg�es et charg�s de cours au sein des universit�s qu�b�coises que s'est livr� le Syndicat des charg�es et charg�s de cours de l'Universit� Laval (SCCCUL), � l'occasion de sa participation aux audiences publiques de la Commission des �tats g�n�raux sur l'�ducation qui se sont tenues r�cemment.
�Nous voulons contribuer � l'am�lioration de la qualit� de l'enseignement dans notre milieu, l'Universit� Laval, et au Qu�bec. Nous le voulons et le pouvons: nous avons toutes les comp�tences voulues. Seulement, voil�, nous nous sentons bien � l'�troit dans les structures actuelles. O� est notre place?�, s'interroge le SCCCUL, d'entr�e de jeu, dans son m�moire intitul� �Pour un usage rationnel du talent�. Am�liorations n�cessaires
Apr�s s'�tre inqui�t� de la situation de ses membres � l'Universit� Laval, dont le nombre a fondu de 1 600 � 1 155 en l'espace de quatre ans, le syndicat propose quelques mesures susceptibles de �r�actualiser la mission universitaire�. Des mesures qui, loin de faire table rase de �plusieurs �l�ments qui assurent d�j� un enseignement de qualit� � l'Universit� Laval, auront pour effet, entre autres, d'accro�tre la pers�v�rance dans les �tudes, croit le SCCCUL.
�Alors que dans certains programmes nous sommes les dispensateurs de la formation, nous n'avons pratiquement pas droit au chapitre. Comment peut-on esp�rer faire une �valuation ad�quate de ces programmes sans tenir compte des constatations des principaux acteurs?�, soul�ve d'abord le syndicat, qui r�clame des universit�s une participation de leurs charg�s de cours � l'�valuation et � la r�vision des programmes. Le SCCCUL demande �galement aux universit�s que les charg�s de cours participent pleinement � l'encadrement des �tudiants, et qu'elles �permettent une r�elle participation aux programmes de d�veloppement p�dagogique, en concertation avec les professeures et professeurs�.
Le syndicat recommande, d'autre part, que les �tablissements universitaires mettent tout en oeuvre pour favoriser la concertation entre les professeurs et les charg�s de cours, et le partage des fruits de la recherche. Selon lui, il faut am�liorer les rapports entre les fonctions recherche et enseignement, et ce, pour permettre � tous les enseignants universitaires de profiter du savoir de leurs coll�gues. Fini le gaspillage
�Nous avons la conviction profonde qu'il y a un gaspillage �hont� de nos comp�tences. Nous faisons les frais de ce gaspillage, mais les �tudiants en subissent aussi les cons�quences. Les universit�s aussi... Nous croyons qu'une utilisation plus rationnelle du riche bassin des charg�s de cours assurerait un enseignement de meilleure qualit� et une gestion plus efficace des universit�s�, conclut le Syndicat des charg�es et charg�s de cours de l'Universit� Laval. GABRIEL C�T�