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26 janvier 1995 ![]() |
Tribunal-�cole Pierre-Basile- Migneault les 26 et 28 janvier
Ces jours-ci, il pourrait neiger � Haiti ou pleuvoir des cordes dans le d�sert du Sahara que Julie St-Onge, Sonia L�vesque, Ren�e-Claude Drouin et Lily Germain n'en sauraient problablement rien. Et pour cause: depuis le cinq janvier, ces quatre �tudiantes de droit vivent en quelque sorte sur une autre plan�te, s'entra�nant intensivement en vue de leur participation au Concours de plaidoirie Pierre-Basile Migneault, dont la Facult� de droit de l'Universit� Laval sera l'h�te les 26 et 28 janvier.
�Nous ne comptons plus les heures de r�p�tition depuis longtemps�, souligne Lily Germain. Comme tout se d�roule exactement comme au tribunal, il faut �tre en mesure de r�pondre � toutes les questions qu'on pourrait nous demander, d'o� l'importance de bien se pr�parer.� Cette ann�e, le concours porte sur un article tr�s important du nouveau Code civil du Qu�bec, dont l'essentiel se lit comme suit: �Le tribunal doit, m�me d'office, rejeter tout �l�ment de preuve obtenu dans des conditions qui portent atteinte aux droits et libert�s fondamentaux et dont l'utilisation est susceptible de d�consid�rer l'administration de la justice.�
Participent �galement � cette comp�tition visant � faire la promotion du droit civil du Qu�bec et � encourager l'excellence des futurs plaideurs et plaideuses: les universit�s d'Ottawa (droit civil), de McGill, de Montr�al et du Qu�bec � Montr�al. L'�quipe de la Facult� de droit est oppos�e � celle de l'Universit� de Sherbrooke.
De notre mieux
Choisies par un comit� de s�lection form� de trois professeurs de la Facult� de droit de l'Universit� Laval, ces �tudiantes de troisi�me ann�e ont produit en septembre un m�moire dont le concours de plaidoirie est en quelque sorte la pr�sentation orale. �Au moment o� nous avons commenc� notre recherche, le terrain �tait vierge puisqu'il n'y a pas eu de cause traitant de cet article devant la Cour d'appel, explique Lily Germain. Depuis le d�but du mois de janvier, nous multiplions les pratiques au cours desquelles des juges, des professeurs de droit et des �tudiants et �tudiantes ayant remport� des concours de plaidoirie nous posent des questions, �videmment toutes susceptibles d'�tre pos�es lors du Tribunal-Ecole.�
Superviseure de cette �quipe de �gagnantes�, Sylvie Provost croit que l'improvisation n'a pas sa place dans ce genre de comp�tition. Ayant elle -m�me particip� au Tribunal Ecole Pierre-Basile-Migneault, en 1991, l'avocate estime que �les plaideuses doivent non seulement poss�der leur droit, mais aussi savoir exposer clairement leur point de vue et surtout, faire preuve d'assurance devant les juges�: �Finalement, nous visons � offrir la meilleure performance possible lors du concours. Et m�me si nous ne gagnons pas, nous aurons fait de notre mieux.�
REN�E LAROCHELLE
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