3 novembre 1994 |
CONSEIL UNIVERSITAIRE
Vers deux nouveaux domaines d'enseignement: infrastructure routi�re et th�ologie juive
Alors qu'essentiellement, c'est � l'�tude des rapports d'�valuation p�riodique de plusieurs programmes qu'a �t� consacr�e la majeure partie de la s�ance du Conseil universitaire tenue le 1er novembre, deux projets de cr�ation de nouveaux programmes ont, par ailleurs, fait l'objet de l'acceptation des membres de ce conseil.
Les routes du Qu�bec et leur �tat
Bien que, ces derni�eres d�cennies, des efforts consid�rables ont dot� le Qu�bec d'un r�seau de base de grands axes routiers r�gionaux et interr�gionaux, ce r�seau a singuli�rement vieilli et les besoins d'entretien et de construction dans ce domaine augmentent rapidement. D'autre part, les normes de construction, ainsi que le choix de mat�riaux changent, d'autant plus que le camionnage est devenu le mode dominant de transport des marchandises, avec les cons�quences que l'on sait sur l'�tat du r�seau routier.
Or, au Qu�bec, il existe des carences s�rieuses au niveau de l'enseignement et de la recherche universitaires en mati�re d'infrastructure routi�re puisqu'aucune universit� ne poss�de de programmes de formation dans ce domaine. Aussi des demandes ont-elles �t� faites par le minist�re de l'Enseignement sup�rieur, par le minist�re des transports et par l'association des constructeurs de routes et grands travaux du Qu�bec aupr�s du secteur universitaire afin de tenter de pallier � une telle lacune.
� la suite de discussions,rencontres,colloque entre repr�sentants du monde universitaire et divers "intervenants" en cette mati�re, une conclusion s'est impos�e : "Le milieu universitaire doit former des sp�cialistes qui pourront g�rer la conservation et le d�veloppement du patrimoine routier qu�b�cois." Il a �t� convenu, de plus que l'Universit� Laval mettrait sur pied un programme d'�tudes de 2e et de 3e cycles en cette mati�re.
C'est dans ce contexte que le D�partement de g�nie civil a demand� que soit form� un comit� d'�laboration qui, apr�s avoir suivi tous les cheminements pr�vus � cet effet, a propos� la cr�ation d'un dipl�me de deuxi�me cycle en infrastructure routi�re.
Le doyen de la Facult� des �tudes sup�rieures a donc pr�sent� l'avis, en ce sens, du Conseil de cette facult�, qui a �t� accept� par le Conseil universitaire.
La vice-rectrice aux �tudes, pour sa part, a fait ressortir que l'Universit� poss�dait les ressources humaines qualifi�es n�cessaires (en g�nie civil, en g�nie g�ologique, en archtecture, en administration, etc.), pour mener � bien cette op�ration. Elle a toutefois not� qu'en fonction des demandes "assez lourdes" faites au chapitre du budget d'investissement il y avait lieu de poursuivre les �tudes � ce propos et de confier au Comit� ex�cutif la date d'implantation de ce projet dont nul n'a contest� le bien-fond�.
La th�ologie juive en demande
A la suite de demandes pr�sent�es � l'Universit� Laval, par la communaut� juive s�pharade du Qu�bec, de lui fournir de l'enseignement en th�ologie juive, le Conseil a accept� le principe d'une offre de cours et de la cr�ation de programmes de th�ologie juive souhait�s par les demandeurs, sous r�serve cependant de la v�rification de la pertinence sociale, p�dagogique et institutionnelle et de l'approbation ult�rieure de ces programmes.
Ce qui est souhait� par le Grand Rabbinat du Qu�bec est la cr�ation, dans un premier temps, d'un certificat de 30 cr�dits, puis, d'un baccalaur�at de 90 cr�dits en th�ologie juive et, �ventuellement ensuite, d'un programme de ma�trise.
La communaut� juive s�pharade regroupe des juifs majoritairement francophones originaires du bassin m�diterran�ens.
D�s la mise en oeuvre des programmes, qui se donneront dans les locaux du Grand Rabbinat du Qu�bec, � Montr�al, sous la responsabilit� conjointe de la Facult� de th�ologie et de la Direction de la formation continue, on pr�voit au moins une centaine d'�tudiants � plein temps.
Programmes �valu�s et centre
de recherche reconnu
Au cours de cette s�ance les membres du Conseil ont re�u et accept� l'�valuation p�riodique du programme de baccalaur�at en sciences infirmi�res, celle du programme de baccalaur�at en bio-agronomie, qui a donn� lieu � un fort int�ressant d�bat sur l'interdisciplinarit�, ainsi que celle du programme de doctorat en nutrition. Ils ont, �galement, reconnu le Centre de recherche en infectiologie (CRI).
Nous reviendrons prochainement plus longuement et plus en d�tails sur ces sujets.
MICHEL CHAUVEAU