S’ouvrir au monde
La directrice de l’Institut québécois des hautes études internationales, Paule Gauthier, veut accroître la visibilité de cet organisme
«L’Institut québécois des hautes études internationales (IQHEI) est un secret bien gardé qui demande à être davantage connu de la cité universitaire, dit sa nouvelle directrice, Paule Gauthier. En fait, assurer à l’Institut une plus grande visibilité est l’un des principaux défis que je me suis donnés pour la durée de mon mandat de trois ans. Concrètement, cela passe par un site Web plus dynamique, plus attirant, qui donne le goût de s’inscrire à l’un de nos programmes d’études, par la révision de notre banque d’experts et, surtout, par une meilleure connaissance de nos chercheurs.»
Avocate associée du cabinet d’avocats Desjardins Ducharme Stein Monast, à Québec, membre du Conseil d’administration de l’Université Laval (1997 à 2000) et présidente de la Fondation de l’Université Laval en 1995 et en 1996, Paule Gauthier croit dur comme fer que des études en relations internationales constituent une porte d’entrée exceptionnelle sur le monde. «Aujourd’hui plus que jamais, il faut s’ouvrir à l’international, souligne la juriste. De plus, les perspectives d’emploi sont très bonnes pour les étudiants qui choisissent une carrière dans le domaine. Ils ont la possibilité d’effectuer des stages à l’étranger, de voyager dans le monde et d’acquérir de l’expérience. À l’Institut, nos étudiants sont très précieux pour nous. Ils viennent d’un peu partout, et nous espérons qu’ils retireront beaucoup de leur expérience à l’Institut.»
Une question de rayonnement
Détentrice d’une licence en droit et d’une maîtrise en droit commercial, Paule Gauthier a été arbitre dans de nombreux litiges internes et internationaux, en plus d’être membre de plusieurs prestigieux conseils d’administration de grandes sociétés québécoises et canadiennes. En 2000, l’Association des diplômés de l’Université Laval lui décernait la médaille «Gloire de l’Escolle», une récompense visant à rendre hommage à des diplômés faisant particulièrement honneur à l’Université par le rayonnement de leurs activités professionnelles et leur contribution à la société.
Très attachée à son alma mater, cette juriste réputée considère comme un privilège de pouvoir travailler en milieu universitaire. En tant que directrice des HEI, elle compte bien mettre l’accent sur l’aspect multidisciplinaire de l’Institut qui compte cinq partenaires universitaires, soit les facultés des Sciences de l’administration, des Sciences de l’agriculture et de l’alimentation, de Foresterie et de géomatique, des Sciences sociales et de Droit. Il profite actuellement des ressources d’une soixantaine de membres réguliers et associés, provenant de Laval et d’autres universités québécoises. Rappelons qu’avec la création de l’Institut, en 1994, l’Université innovait en dotant le Québec du premier institut francophone d’études supérieures et de recherche en relations internationales en Amérique du Nord.
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