Légère baisse des inscriptions
Avec un total de 38 093 personnes inscrites à temps plein ou à temps partiel à la session d’automne, l’Université enregistre, tous cycles d’études confondus, une légère baisse de -0,7 %, soit 264 inscriptions de moins qu’il y a un an. C’est ce qui ressort des statistiques en date du 22 septembre rendues publiques par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). Les chiffres révèlent en outre que le nombre de nouvelles personnes inscrites à temps plein au premier cycle à Laval a diminué de -1,2 % en un an. En revanche, l’effectif aux 2e et 3e cycles a augmenté respectivement de 0,3 % et de 0,5 % au cours de la même période. Tous cycles confondus, le nombre de personnes inscrites à temps plein à Laval a augmenté de 0,2 %. Quant aux étudiants étrangers, ils ont été plus nombreux à s’inscrire à Laval cette année, soit 1 071, comparativement à 945 à l’automne 2005.
«Moins de collégiens se sont inscrits puisque le bassin démographique collégial a diminué depuis quelques années, explique la registraire Danielle Fleury. Cet élément affecte certainement la baisse observée au 1er cycle. Par ailleurs, nous observons, pour la catégorie des étudiants déjà inscrits à Laval, moins d’inscriptions dans un autre programme d’études. Cela peut dénoter une persévérance accrue dans le programme d’études actuel.» Selon elle, il est important de souligner l’influence des programmes courts, soit les microprogrammes, les certificats et les diplômes, sur le niveau d’inscription total, aux 1er et 2e cycles. «L’an dernier, dit-elle, une partie de la hausse observée provenait d’une offre accrue pour ce type de programmes.» Un autre facteur à considérer est l’attrait important exercé par les nouveaux programmes.
La situation de l’Université Laval présente des similitudes avec celles de deux établissements francophones de taille comparable, soit l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et l’Université de Montréal. Par exemple, le nombre de nouvelles personnes inscrites à temps plein au premier cycle a baissé de -2,3 % à l’Université de Montréal et de -4,6 % à l’UQÀM comparativement à -1,2 % à Laval. En ce qui concerne le nombre total d’inscriptions, la baisse observée à Laval est de -0,7 % comparativement à -1,3 % à l’UQÀM. L’Université de Montréal, elle, enregistre une progression de 2,5 % à ce chapitre.
«Si l’Université Laval est moins touchée par la baisse de nouvelles personnes à temps plein au 1er cycle que les deux autres établissements, souligne Danielle Fleury, elle se situe en deçà des moyennes observées pour l’ensemble des universités. Ces moyennes sont une hausse de 0,5 % du nombre de personnes inscrites au total et une hausse de 1,0 % du nombre de nouvelles personnes inscrites au 1er cycle.»
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