Michel Pigeon briguera un second mandat
«J’ai le goût d’aider l’Université à se rendre le plus loin possible»
«Vous aurez compris, par mes propos et mon enthousiasme, que je souhaite accompagner le développement de notre université au cours des prochaines années. Je vous fais donc part de mon intention de solliciter à nouveau la confiance de la communauté universitaire en avril prochain.»
C’est par ces paroles que le recteur Michel Pigeon a clos le discours de la rentrée qu’il a prononcé, le mardi 19 septembre, devant les membres du Conseil universitaire. Ce discours de la rentrée s’avère le dernier du recteur dans le cadre de son présent mandat puisqu’une course au rectorat aura lieu au cours de l’année universitaire.
En entrevue, Michel Pigeon s’est expliqué sur ses intentions. «J’aime beaucoup cette université, souligne-t-il, et je pense que mon équipe et moi avons entrepris de belles choses dans un contexte où l’Université vit une grande période de changements. Je pense avoir été capable depuis quelque temps de faire en sorte que l’Université s’adapte bien à tous les changements que l’on vit, par exemple dans le chantier de la formation à distance. Mais il reste des choses à faire et j’ai le goût d’aider l’Université à se rendre le plus loin possible.»
Michel Pigeon insiste sur la pertinence d’un second mandat. Il rappelle avoir été élu en octobre 2002, soit six mois après une élection au rectorat avortée. Son mandat actuel aura donc été de quatre ans et demi au lieu des cinq années habituelles. «Pour accomplir beaucoup de choses dans une université, un mandat écourté comme j’ai eu, c’est insuffisant», dit-il. Selon lui, un second mandat présenterait des avantages certains pour la communauté universitaire. «Il y a un bénéfice pour l’Université Laval à la continuité, soutient-il. Je suis bien connu dans la région. J’ai établi des contacts personnels avec de nombreux partenaires de l’Université ainsi qu’avec des partenaires potentiels. Je crois être bien positionné et bien vu. Si je ne suis pas réélu, mon successeur devra apprendre le métier de recteur et se faire connaître, ce qui entraînera une sorte de temps d’arrêt pour l’Université. Pendant ce temps, les autres universités continueront à se développer.»
Le recteur croit que la communauté universitaire a besoin d’être unie et mobilisée. «Une de mes forces, explique-t-il, est de communiquer avec les gens, d’être capable de les faire travailler ensemble en les aidant à canaliser leur énergie dans un but commun.» Tandis que les vice-recteurs et vice-rectrices gèrent la cité universitaire, le recteur se doit d’incarner la vision de l’Université. «Je me sens à l’aise dans ce rôle, souligne Michel Pigeon. Le recteur doit être le grand communicateur et le grand ambassadeur de son institution.»
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