Horloge biologique
L’adaptation aux études universitaires nécessite qu’on respecte son propre rythme
Les études universitaires marquent le début d'une nouvelle vie. À cet effet, il est important de mettre toutes les chances de son côté pour réussir son départ. Afin d’éviter les bousculades et autres débordements de fins de trimestre qui arrivent plus vite qu'on ne le pense, il est nécessaire de prendre du temps pour planifier son temps. L’équation peut paraître simple, de prime abord, mais elle s’avère efficace pour tous les étudiants pressés de ce monde qui ne savent plus où donner de la tête, tant ils sont sollicités par les travaux et les examens.
C’est l’un des conseils prodigués par les conseillères en orientation Laurette Maurice et Mireille Tisolin, lors d’un atelier offert par le Centre d’orientation et de consultation psychologique de l’Université, le 13 septembre, et dont le thème était l'adaptation aux études universitaires. Si vous avez manqué ce premier atelier d'une durée d'une heure, vous pouvez vous rattraper sur un autre sujet le 20 septembre, sans inscription préalable, en vous rendant à 11h 30 au local 3B du pavillon Charles-de-Koninck. Il y sera question de la gestion du temps et de la façon de l'améliorer. Le 27 septembre, à la même heure et au même endroit, on parlera des moyens de stimuler la concentration. Il est possible de s'informer sur place des autres ateliers qui s'échelonnent jusqu'à la mi-novembre.
«Certains étudiants trouvent qu'il ne vaut pas la peine de s'installer pour étudier quand on n'a qu'une heure devant soi, dit Laurette Maurice. En fait, ils sous-estiment le fait que cette heure leur appartient et qu'il est important de bien utiliser les heures creuses dans une vie d'étudiant, surtout quand on a un emploi en plus de ses études.» L'horloge biologique variant d'une personne à l'autre, il importe également de bien connaître son rythme et de le respecter. En d'autres termes, rien ne sert de s'évertuer à emmagasiner des connaissances au lever du jour si on se sait à son meilleur vers 10 h le soir.
Surtout ne pas s’isoler
Comme il n'y a pas que les études dans la vie, Laurette Maurice insiste sur la nécessité d'aller vers les autres, de s'intégrer à un groupe ou à une association étudiante, bref, de se créer un réseau d'appartenance. «Parfois, cela peut être aussi simple que de se mêler aux autres au moment de la pause, en classe. L'essentiel demeure de ne pas s'isoler, ce que certains étudiants ont tendance à faire lorsqu'ils se sentent dépassés par les événements, en l'occurrence, le début de leurs études universitaires.» À ceux et celles qui ont envie de décrocher, Laurette Maurice conseille de ne pas se laisser aller au découragement: d'autres ont vécu la même situation et sont sortis de l'impasse qui guette les nouveaux arrivés. D'où l'importance de ne pas précipiter les choses et de se donner du temps. Souvent en effet, les choses reviennent à la normale au bout de quelques semaines. Une chose est certaine: si étudier constitue une responsabilité qu'on doit prendre au sérieux, une bonne santé mentale et physique méritent aussi notre attention. Dans cet esprit, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel, si on sent que la machine ne tourne pas rond. «C'est un acte qui coûte parfois mais qui rapporte toujours», assure Laurette Maurice.
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