Plein les oreilles!
La radio étudiante CHYZ FM lance sa nouvelle programmation
Où découvrir la dernière nouveauté de hip-hop francophone? Où suivre la saison de football du Rouge et Or bien enfoui sous sa couette lorsque la pluie et le vent se déchaînent? Où faire connaissance avec un groupe francophone et francophile basé à New-York ? La réponse à toutes ces questions tient en quatre lettres: CHYZ. En lançant cette semaine sa nouvelle programmation, la radio étudiante de l’Université Laval conforte sa mission de découverte de nouveaux talents et accentue encore davantage sa présence au sein de la communauté universitaire. Sur 94,3 FM les auditeurs ont ainsi accès à pas moins de cinq rendez-vous quotidiens du lundi au vendredi, en plus des nombreuses autres émissions.
Dès cette semaine, CHYZ fait dans l’avant-garde en diffusant «Radiographie», une série de portraits sonores pour faire connaissance en une heure avec des groupes de musique connus et moins connus. Chaque lundi à 20 h, en rediffusion le dimanche à 10 h, Malajube, Navet confit, Karkwa, Lesbo Vrouven, Holy Fuck, Galaxie 500, Millimetrik et plusieurs autres se confient au micro des animateurs et donnent un échantillon de leurs talents.
Les amateurs de musique découvriront par exemple pourquoi les textes de Karkwa portent des titres volontairement intrigants, ou les craintes environnementales d’un musicien électronique comme Millimétrik. «Radiographie» offre aussi aux auditeurs des prestations musicales originales. «On a profité de l’été pour organiser des enregistrements au Grand Salon, se rapprochant le plus possible de la pratique de ces groupes dans leur local de répétition, raconte le directeur de la programmation, Michel Groleau. Cela donne un son sympathique, intime, très proche de celui de la scène.»
Musique électronique, rock indy, rock musclé, folk: «Radiographie» balaye large sur la scène émergente. But de l’opération: donner envie aux auditeurs d’aller voir les groupes en spectacle. D’autres radios universitaires au Québec pourraient éventuellement reprendre l’émission à leur antenne, tandis que l’équipe de CHYZ travaille déjà sur une deuxième série pour janvier avec des musiciens moins connus du grand public. La découverte musicale constitue d’ailleurs un des axes de la programmation du 94,3 FM. Chaque soirée de la semaine s’organise autour du francophone, du hip-hop, du jazz, de l’électronique et de l’anglophone dans une émission quotidienne comme «Les cuistots de l’avant-garde» de 11 h 30 à 12 h 30 ou avec «Les Arshitechs du son» de 17 h 30 à 19 h, toujours à l’affût de l’avant-garde du hip-hop.
Essentiellement constituée d’animateurs bénévoles, la radio universitaire prend donc soin cette saison de fidéliser ses auditeurs autour de rendez-vous quotidiens, dès le réveil. De 6 h 30 à 8 h 30, par exemple, les animateurs de «La descente de lit» leur offrent des nouvelles du campus et d’ailleurs, et surtout de nombreuses chroniques (politique, arts et spectacles, histoire). «On a demandé à Nicolas Dumont et Philippe O’Brien, qui animaient le midi, de nous informer le matin, souligne Michel Groleau. On veut aussi profiter de la présence de spécialistes de divers domaine sur le campus pour faire davantage d’entrevues».
La radio fait également la part belle au sport avec la nouvelle émission «Conduite antisportive», de 15 h à 16 h, qui permettra de rassembler les nouvelles dans ce domaine, et de suivre notamment le volley-ball féminin et le basket masculin au Rouge et Or. Le Rouge et Or - très présent à l’antenne pour une troisième saison puisque CHYZ diffuse tous les matchs de football, qu’ils se jouent sur le campus ou à l’étranger. Cette année, deux anciens joueurs de Laval se joignent à l’équipe pour donner leurs impressions, leurs commentaires, et analyses à l’avant-match, à la mi-temps ainsi qu’en après-match. Même souci de continuité pour la célèbre émission culturelle «Chéri(e) j’arrive!», de 16 h à 17 h 30 chaque jour, animée notamment par Sophie Bernier. L’équipe promet une petite révolution cette saison, en proposant davantage de critiques et de chroniques. Les artistes, de passage dans la région, pourraient également offrir de longues prestations en studio. Là encore, il s’agit d’inciter le public à se frotter davantage à la scène culturelle de Québec.
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