
Alter Éco démarre
La CADEUL a lancé son service de covoiturage en ligne pancampus et gratuit
Les étudiants, les enseignants et les employés de l’Université qui sont sensibles aux avantages du covoiturage pour se déplacer de leur domicile vers le campus, et vice-versa, ont de quoi se réjouir. Le mardi 12 septembre au pavillon Alphonse-Desjardins, la Confédération des associations d’étudiantes et d’étudiants de l’Université Laval (CADEUL) a procédé au lancement officiel d’Alter Éco, un service de covoiturage en ligne gratuit. Géré par la CADEUL, Alter Éco a vu le jour grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval et Accès transports viables, le regroupement des utilisateurs et utilisatrices des transports collectifs et alternatifs du Québec métropolitain.
Alter Éco prend le relais d’un projet-pilote de covoiturage mené l’an dernier avec succès à la Faculté des sciences et de génie (FSG). «Nos membres nous parlent souvent des questions environnementales et de finances personnelles, a expliqué Nicolas Fontaine, le président de la CADEUL. Nous avons voulu bonifier le projet-pilote de la FSG en offrant un service inclusif, rassembleur et efficace à l’ensemble de la communauté universitaire.» Selon ce dernier, le covoiturage s’adresse à différentes catégories de personnes. Il y a le propriétaire d’une automobile qui apprécierait le revenu supplémentaire amené par le partage des coûts de transport avec des passagers. Ou l’étudiant qui a un horaire atypique qui ne lui permet pas toujours d’utiliser le transport en commun. Le covoiturage peut aussi être utile à celui ou celle qui habite là où le transport en commun n’est pas accessible. Enfin, il peut rejoindre la personne qui recherche un moyen de transport alternatif moins polluant.
En quelques clics
L’inscription à Alter Éco est simple. Il suffit de se rendre sur le site Internet www.altereco.ulaval.ca et de créer son profil de covoitureur. On précise ensuite le trajet et l’horaire de ses déplacements. Par la suite, et à partir du code postal inscrit, le système informatique repérera les covoitureurs potentiels domiciliés à proximité. La personne communiquera ensuite par courriel avec les covoitureurs identifiés afin de régler les modalités comme le point de rendez-vous, la contribution financière et la confirmation des horaires.
«Je suis très heureux que ce projet soit une initiative étudiante, a déclaré le recteur Michel Pigeon. L’Université Laval se préoccupe des questions environnementales depuis un bon bout de temps. À l’époque, nous avions des préoccupations relatives au recyclage, au chauffage, etc. Nous sommes maintenant arrivés à la question du transport alternatif.» Pour sa part, Claude Brochu, le représentant du Syndicat des chargées et chargés de cours, a mentionné que son association appuyait sans réserve le projet Alter Éco. «La nature de notre travail fait que nous travaillons dans plus d’une institution, ce qui entraîne des coûts supplémentaires importants, a-t-il indiqué. Le covoiturage peut aider.»
Selon Pascal Laliberté, directeur de Mobili.T, le centre de gestion des déplacements de la région de Québec et partenaire dans le projet Alter Éco, l’Université est l’un des plus gros générateurs de déplacements dans la région. «Et le nombre d’automobiles y croît année après année, a-t-il ajouté. Il faut donc y augmenter le recours au transport alternatif.»
Pour plus d’information sur Alter Éco: 656-2131, poste 4803, ou www.altereco.ulaval.ca.

|
|