Vers le Gala Forces Avenir 2006
Quatre candidatures de l’Université Laval sont au nombre de celles qui ont été retenues en vue du Gala Forces Avenir qui aura lieu le 28 septembre au Théâtre Capitole de Québec. Ce 8e gala de reconnaissance de l’engagement étudiant honorera les personnalités étudiantes et les projets étudiants qui se sont distingués parmi plus de 1 000 candidatures provenant de toutes les universités du Québec. Lors de cette soirée animée par Gregory Charles, des stages internationaux et 33 bourses de prestige, d’une valeur globale de 114 000 $$, seront attribués aux lauréats. Une célébration qui récompense à sa juste valeur l’excellence du parcours scolaire et social de ces acteurs de la société de demain.
David Gill, bachelier en enseignement de l’anglais, est finaliste dans la catégorie «Personnalité 1er cycle». Élevé dans la réserve indienne Mashteuiatsh, David Gill est un exemple d’excellence et de détermination. Lorsqu’il entre à l’Université Laval, il se démarque rapidement. En plus d’apparaître à plusieurs reprises au tableau d’honneur pour ses résultats scolaires, il reçoit deux fois le titre d’athlète universitaire sur piste de l’année au Canada. Décoré par l’Assemblée nationale du Québec, de même que par la Gouverneure générale du Canada, il fait partie de la délégation canadienne aux Universiades de Turquie et de l’équipe nationale aux Jeux du Commonwealth en 2006. Aujourd’hui, il se prépare pour les Jeux olympiques de Bejing. Son objectif? Performer, bien sûr, mais aussi partager sa philosophie et sa discipline personnelle avec les jeunes autotochnes, fortement défavorisés. Porte-parole et conférencier pour l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, David Gill rencontre ces jeunes pour les aider à travailler et à réaliser leurs rêves. Il a fondé notamment le programme «Pas à pas vers la santé des Premières Nations», qui fait la promotion de l’équilibre par le sport.
Dans la catégorie «Affaires et vie économique», on retrouve Les Missions commerciales de l’Université Laval. Depuis 1997, ces missions permettent à des étudiants, issus de diverses facultés de l’Université, de vivre une expérience formatrice unique en commerce international. Durant plusieurs mois, 25 participants réalisent des activités de démarchage afin de s’associer chacun à une entreprise canadienne. Revêtant par la suite le manteau d’agent de développement, chaque étudiant a pour principal défi de représenter l’entreprise au-delà des frontières et d’atteindre des objectifs bien précis: trouver un distributeur, analyser la concurrence, élaborer des stratégies d’entrée, par exemple. En 2006, c’est au Chili et en Italie que ces jeunes agents ont pu mettre à profit leur apprentissage et établir des ententes commerciales fructueuses. À ce jour, pas moins de 200 entreprises de renom ont fait confiance aux Missions, comme le Groupe CGI, Bell Canada International, Précitech, Prévost Car, TMI et Unibroue. Ayant mené des actions dans de nombreux pays, tels le Brésil, l’Allemagne, le Mexique et l’Argentine, l’organisation s’ouvre désormais aux superpuissances que sont la Russie et la Chine.
Le Groupe Aérospatial de l’Université Laval (GAUL) est finaliste dans la catégorie «Sciences et applications technologiques». Chaque année, le GAUL modélise et construit entièrement une véritable microfusée, longue de plusieurs mètres. D’ici 2010, ses membres veulent réaliser un lanceur commercialement viable, capable de placer de petits satellites en orbite basse. Pour réaliser cette ambition, il compte sur une équipe multidisciplinaire passionnée. Plus de 20 étudiants en génie – électrique, informatique, mécanique ou physique – et en administration combinent leurs savoirs et leur imagination. Le GAUL est aussi épaulé par de nombreux fournisseurs et partenaires, tels que Pratt & Whitney Canada, Électronique SEM inc., pour la fabrication des cartes électroniques, Canal Geomatics, pour le système de récupération, ainsi que le RDDC-Valcartier, l’un des plus grands centres de recherche et développement du pays. Grâce à ces ressources exceptionnelles, les futurs ingénieurs ont su mettre au point un simulateur de vol économique, un moteur hybride efficace et même un système de guidage révolutionnaire, directement intégré au satellite.
Le projet Québec-Mongolie est finaliste dans la catégorie «Société, communication et éducation». Afin de favoriser l’ouverture à d’autres cultures, Nancy Fall et Marianne Dubé ont créé un projet d’une simplicité enfantine: un livre bricolé. Ces deux étudiantes en enseignement du français langue seconde ont accompagné des élèves dans la réalisation d’un livre portant sur leur réalité et leur culture. Une fois traduit, l’ouvrage a été envoyé dans une école étrangère, où les élèves ont complété le même exercice. En accomplissant ce projet avec une classe de Mongolie, Nancy et Marianne ont permis à des enseignants et à des enfants de découvrir une culture diamétralement opposée à la leur. Le projet remporte un succès pédagogique tel qu’il fait déjà l’objet de formations, d’entrevues, d’ateliers, de conférences et même d’expositions partout au Québec. Pour parvenir à de tels résultats, les deux étudiantes ont pu compter sur le soutien d’associations universitaires sensibles à l’importance de l’éducation.
C’est ainsi qu’elles ont amassé une somme de 10 000 $ auprès de l’Association des étudiants au baccalauréat en enseignement du français langue seconde (ABEFLS) et de la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL). Fortes de cet échange pédagogique novateur, elles veulent maintenant réaliser un documentaire vidéo sur leur projet. Distribué notamment dans les commissions scolaires du Québec, cet outil s’avérera précieux pour l’enseignement en contexte multiculturel.
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