![]() Campus expressLe leadership a-t-il un genre?Cette conférence de Claire Lapointe, professeure titulaire au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval et directrice du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), aura lieu le mardi 12 septembre, à 12 h, au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck. En 2002, Claudine Baudoux, une des pionnières dans le domaine des études sur les femmes et la gestion de l’éducation, présentait un bilan de la recherche sur la question du leadership différencié selon le sexe. Elle tentait ainsi de répondre à certaines des questions les plus couramment posées dans ce champ de recherche: les femmes et les hommes gèrent-ils de la même manière? Existe-t-il des différences liées au sexe quant aux valeurs, aux approches et aux attitudes des gestionnaires? Les femmes gestionnaires se comportent-elles réellement de manière plus démocratique ou «relationnelle» que les hommes? Dans le cadre de cette conférence-midi, la chercheuse présentera des résultats «intrigants» obtenus lors d’une étude récemment menée en milieu scolaire et portant sur les représentations et pratiques de chefs d’établissements scolaires quant à la notion du leadership en éducation. Les discours recueillis dans le cadre d’une quarantaine d’entrevues indiquent des différences statistiquement significatives entre les discours des femmes et des hommes au sujet de leur vision du leadership. Cette conférence est une présentation de la Chaire d’étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes. Information: 656-2922. Le Liban, Israël et nousUne conférence «Grand public» de la Faculté des sciences sociales sur la question très chaude de la position gouvernementale canadienne sur la guerre au Liban se tiendra le mardi 26 septembre à l’auditorium du pavillon La Laurentienne, de 12 h 15 à 13 h 30. Le conférencier invité pour l’occasion, Jean-Pierre Derriennic, est professeur au Département de science politique de l’Université Laval et spécialiste du Moyen-Orient. La position prise par le gouvernement du Canada face à la guerre au Liban a été approuvée ou désapprouvée par beaucoup de Canadiens de manière très vive. Les uns et les autres ont utilisé dans leurs arguments des notions classiques de la réflexion morale sur la guerre et la paix: le droit de légitime défense, la proportionnalité entre menace et riposte, l’obligation de protéger les populations civiles, le rapport entre intentions et responsabilité. Il est possible de clarifier la façon dont ces notions s’appliquent dans un conflit comme celui-ci en partant du principe que des décisions politiques doivent être évaluées à leurs conséquences. Jean-Pierre Derriennic est l’auteur de Israël en guerre (Paris, 1974), Le Moyen-Orient au XXe siècle (Paris, 1980), Nationalisme et démocratie (Montréal, 1995) et Les guerres civiles (Paris, 2001). L’entrée est libre et les places, limitées. Pour information et réservation: 656-2131, poste 12397, ou secretariat@fss.ulaval.ca. L’eau dans l’histoire environnementale«La gestion intégrée des ressources en eau dans l’histoire environnementale: savoirs traditionnels et pratiques modernes», tel est le thème du colloque international qui se tiendra sur le campus, du 27 au 29 octobre, à l’initiative de la Chaire de recherche du Canada en interactions société-environnement naturel dans l’Empire romain. L’événement réunira plus de 60 chercheurs en provenance de 12 pays et permettra de faire le point sur l’importance de la gestion des ressources en eau tout au long des âges. Des historiens, géographes, architectes, archéologues, ethnologues, juristes et praticiens de l’environnement appliqueront les problématiques d’histoire environnementale dans les études de cas de gestion intégrée des ressources en eau. Cinq ateliers seront au programme. L’un d’eux abordera la question de la confrontation des savoirs traditionnels et des pratiques modernes de gestion intégrée de l’eau. La date limite d’inscription est le 15 septembre. Pour connaître le programme préliminaire du colloque et pour s’inscrire: www.chaire-rome.hst.ulaval.ca/accueil.htm. L’universalisation du droitLe mardi 12 septembre, Carmen Argibay, juge à la Cour suprême de l’Argentine, prononcera une conférence sur le thème «Vers l’universalisation du droit?» dans le cadre de la troisième Conférence annuelle Claire L’Heureux-Dubé. La conférence aura lieu à 17 h à l’auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Claire L’Heureux-Dubé est juge en résidence à l’Université Laval depuis janvier 2003. Elle a pratiqué le droit pendant un demi-siècle, comme avocate, ensuite comme juge à la Cour supérieure, puis à la Cour d'appel et, enfin, à la Cour suprême où elle a siégé 15 ans. Pour plus d’information: Caroline Roy, au 656-2131, poste 4532, ou caroline.roy@fd.ulaval.ca. In Vino Venus?Il sera question de la consommation de produits dopants chez les femmes de la Nouvelle-France au 18e siècle lors de la conférence donnée par Catherine Ferland, historienne au Centre interuniversitaire d’études québécoises à l’Université Laval. Cette communication aura lieu le jeudi 21 septembre, à 12 h, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. En Nouvelle-France, le genre sexuel structure la manière de consommer des produits dopants tels que l’alcool, le café, le chocolat et le tabac, en regard des attentes du groupe. La persistance de représentations rigides liées à la virilité et à la féminité dans le Canada du 18e siècle montre que la manière d’entrevoir le genre reste encore profondément fonction des croyances anatomiques et médicinales anciennes. Ces croyances, qui servent de support à la construction sociale du corps masculin et du corps féminin, contribuent par conséquent à élaborer les standards de consommation de produits dopants. Ainsi, la nature passive et lymphatique des femmes ne devant pas être contrariée, il semble aller de soi qu’elles doivent s’abstenir de «s’échauffer les sangs» en prenant de grandes quantités de boissons alcooliques ou de substances stimulantes… Les Canadiennes du 18e siècle observent-elles consciencieusement la partition sociale, sexuée et symbolique qui leur est dévolue en cette matière? Colloque «Dieu et l’Empire»La Faculté de théologie et de sciences religieuses présente, les jeudi et vendredi 7 et 8 septembre au pavillon La Laurentienne, un colloque sur le thème «Dieu et l’Empire». La rencontre mettra l’accent sur les approches exégétiques, littéraires et théologiques entourant cette thématique. Sur les 12 conférenciers invités, 7 sont de l’Université Laval. Mentionnons, entre autres, la présentation du jeudi à 10 h 45 de la professeure Monique Cardinal intitulée «Le martyre et le jihad dans l’enseignement religieux scolaire en Syrie» (voir autre texte). À 15 h 30, son collègue Robert Hurley donnera une conférence sur le thème «Vivre dans le Royaume ou vivre dans l’Empire: Luc 14, 1-14 et ses intertextes». Il sera suivi d’Anne Morrissette, étudiante à la maîtrise en théologie, qui parlera de la troupe des Compagnons de Saint-Laurent autour du thème «Théâtre et révolution». Le même jour, à 14 h 30, Jacques Julien, de l’Université de Montréal, traitera de «L’empire du sang dans Le serpent à plumes», un roman de D. H. Lawrence publié en 1926. Le lendemain, à 10 h 45, Fabien Faul, de l’Université de Metz, fera un exposé intitulé «Entre Dieu et l’empire, une figure récurrente: la barbarie». Campagne «anti-calage»La campagne anti-calage d’alcool de la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) est présentement en cours. La CADEUL mène cette activité de concert avec l’organisme sans but lucratif Éduc-Alcool. Pour l’occasion, Éduc-Alcool fournit du matériel promotionnel sous forme d’affiches, de dépliants et de calendriers. L’affiche et le calendrier montrent un jeune homme dans un coma éthylique en train d’être réanimé par des secouristes. La campagne durera deux semaines, soit la période durant laquelle se dérouleront les différentes activités d’intégration étudiantes (initiations) dans la cité universitaire. Le but visé par la campagne est de sensibiliser les étudiants aux risques qu’il y a pour la santé de consommer de l’alcool de manière excessive. La campagne sert aussi à rappeler qu’il est interdit toute l’année durant de caler de l’alcool sur le campus.
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