Masse critique
Yannick Laroche: deux cérémonies de collation des grades en rafale!
Deux collations de grades en l’espace d’une semaine: c’est l’expérience hors du commun qu’a vécue Yannick Laroche, bachelier en génie physique et titulaire depuis peu d’une maîtrise en gestion des entreprises de la Faculté des sciences de l’administration. Ayant reçu son diplôme de baccalauréat le dimanche 11 juin, Yannick Laroche a en effet récolté son diplôme de maîtrise dimanche dernier. Toutefois, c’est en raison de sa grande implication au sein de divers comités et associations que le jeune homme a été choisi pour porter la masse de l’Université et ainsi ouvrir le défilé des dignitaires, lors de la collation de grades des étudiants de la Faculté des sciences et génie du 11 juin. Une expérience dont il affirme être fier et qui l’a obligé à marcher lentement, comme il le dit, lui qui n’est pas le genre à se traîner les pieds, si on considère sa feuille de route tout au long de ses cinq années passées à l’Université.
«C’est certain que je n’ai pas regardé souvent la télévision ces dernières années», répond Yannick Laroche, quand on lui demande comment il est arrivé à conjuguer ses études et toutes ses autres activités. Membre étudiant du Conseil d’administration et du Comité exécutif de l’Université, administrateur de la CADEUL et de l’Association des étudiants et étudiantes en sciences et génie de l’Université Laval (AESGUL), Yannick Laroche n’a pas chômé, ce qui ne l’a pas empêché de faire la fête et de bien s’amuser.
«Je me souviendrai toujours de mon premier Festival de sciences et de génie, dit-il. C’était magique. Tout roulait tellement vite, on vivait à plein 24 h sur 24.» D’autres souvenirs resteront à jamais gravés dans sa mémoire, comme la Compétition québécoise d’ingénierie, à laquelle il a participé durant les quatre années de son baccalauréat. Mais le plus important aux yeux de Yannick Laroche demeure encore toutes les amitiés qu’il a nouées au fil des années. «C’est avec mes amis que j’ai vécu le calvaire des fins de sessions, et ça, ça ne s’oublie pas, souligne-t-il. J’ai connu l’esprit d’équipe, la collaboration et l’entraide. Nous avons tous fait des sacrifices pour arriver à la fin et réussir.»
Après avoir terminé sa maîtrise en avril où il dit avoir mis la pédale douce sur les activités étudiantes, Yannick Laroche a vite décroché un emploi dans une entreprise de Matane spécialisée dans l’assemblage de tours éoliennes. Coordonnateur à l’assurance-qualité, il a le vent dans les voiles, c’est le moins qu’on puisse dire. «Je me rends compte que ce que j’ai appris en siégeant à divers comités universitaires me sert énormément dans mon travail aujourd’hui, souligne-t-il. Mes résultats scolaires en ont peut-être souffert mais le jeu en valait la chandelle.
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