
Le campus se transforme
Depuis 2003 et jusqu’en 2010, on y aura investi plus de 200 millions de dollars dans la construction de nouveaux édifices et dans le réaménagement de pavillons et d’infrastructures
Avec le retour du beau temps, les chantiers connaissent un regain d’activités sur le campus. Lancé le 26 mai, le projet de 67 millions de dollars qui fera du pavillon Ferdinand-Vandry un vaste complexe de formation en sciences de la santé attire l’attention de par l’ampleur et la durée des travaux envisagés. D’autres projets contribueront eux aussi à transformer le visage de la cité universitaire dans les mois et les années à venir. Au pavillon Abitibi-Price, on vient d’entreprendre, au coût de 2 millions, la première phase de travaux de réaménagement, de rénovation et de mise aux normes de l’édifice. Un autre projet, en marche depuis peu dans le secteur ouest du campus, consiste à remplacer toutes les conduites d’aqueduc dans les couloirs de services. Ces travaux, qui coûteront 6 millions, devraient prendre fin en 2010. Des négociations en cours pourraient déboucher prochainement sur la construction de trois serres haute performance à proximité de l’Envirotron, du pavillon des Services et du pavillon Abitibi-Price. D’une durée d’un an, les travaux coûteront 15,3 millions incluant les équipements scientifiques. Les serres totaliseront près de 4 500 mètres carrés. Elles offriront une gamme complète de conditions environnementales contrôlées.
L’Université ira en appel d’offres l’hiver prochain pour la réalisation de travaux de rénovation et de mise aux normes du pavillon Félix-Antoine-Savard. Les travaux devraient débuter en avril 2007 et coûter 8 millions. «Les interventions prévues sont multiples, indique Gilles Daoust, directeur du Service des immeubles. On fera la mise aux normes des issues et des escaliers, on modernisera ou rénovera les systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation. On rénovera l’éclairage et on installera des gicleurs. Les ascenseurs ont déjà été rénovés et une génératrice est en voie d’installation.» Des travaux similaires sont prévus pour les pavillons Alexandre-Vachon et Charles-De Koninck. Ils devraient commencer en 2007 et coûter respectivement 8 et 16 millions.
Une nouvelle aire d’alimentation
En construction depuis l’automne dernier, la nouvelle aire d’alimentation de 560 mètres carrés située dans la cour intérieure du pavillon Charles-De Koninck est à toutes fins pratiques terminée. Cet agrandissement de la cafétéria contiendra 250 places. Il ne reste plus qu’à entrer le mobilier et à terminer l’aménagement extérieur. Les travaux auront nécessité des investissements de 3,5 millions. Deux millions de dollars supplémentaires ont été investis dans l’aménagement de l’aire d’alimentation intérieure du pavillon.
La construction en cours du Centre d’optique, photonique et laser, un bâtiment de 9 800 mètres carrés, devrait être terminée au mois d’août. Il faudra cependant quelques mois de plus pour installer les équipements spécialisés nécessaires aux recherches sur la science de l’image, les matériaux photoniques, les impulsions laser ultra-brèves et ultra-intenses, et les communications optiques. Le projet aura nécessité un investissement global de 46 millions de dollars incluant les équipements scientifiques.
Depuis 2003 et jusqu’en 2010, on aura investi sur le campus plus de 200 millions de dollars dans la construction de nouveaux édifices et dans le réaménagement de pavillons et d’infrastructures. Rappelons la construction, ces dernières années, du pavillon d’Héma-Québec, un projet de 14 millions défrayé par Héma-Québec et ses mandataires, et du pavillon Gene-H.-Kruger, une réalisation de pointe en génie du bois qui aura coûté près de 35 millions incluant les équipements scientifiques.
On a aussi aménagé, au coût de 2 millions, le Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène au pavillon Louis-Jacques-Casault, et construit une seconde centrale de production d’eau refroidie servant à la réfrigération et à la climatisation. Coût: 7 millions. Le pavillon des Sciences de l’éducation a fait l’objet, pour sa part, d’une mise aux normes et de rénovations au coût de 7,5 millions.
La Direction de l’Université travaille par ailleurs à la planification de trois autres chantiers. Ils consistent en l’agrandissement du PEPS (75 millions), à la rénovation et à la mise aux normes du pavillon Alphonse-Marie-Parent (35 millions), et à la rénovation de l’enveloppe de béton qui recouvre le stationnement intérieur du PEPS (4 millions).

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