
Vingt-cinq ans au service de l'Université
"Avant de venir y travailler, l'Université Laval
m'apparaissait comme un milieu un peu austère. Alors,
quand j'ai été engagée, en 1981, j'avais
un peu peur de ne pas m'y sentir à l'aise. Heureusement,
tout s'est très bien passé et je peux dire aujourd'hui
que j'ai pu m'épanouir dans un milieu stimulant et diversifié",
affirme Christine Bédard. Technicienne en administration
au Service des finances, Christine Bédard fait partie
des membres du personnel de l'Université Laval à
qui on a rendu hommage, le 10 mai, lors d'une réception
offerte en leur honneur, au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack.
Tour à tour, quelque 75 personnes sont ainsi venues serrer
la main du recteur Michel Pigeon qui a remis à chacune
une sérigraphie de l'artiste Bruno Côté.
Chargée de projet au Bureau des bourses et de l'aide financière
depuis 2001, Sylvie Brochier a gravi les échelons un à
un. Ayant fait ses débuts comme commis comptable au Service
des finances, elle a fait un baccalauréat en administration
et une maîtrise en gestion des ressources humaines, études
qui l'ont menée au poste qu'elle occupe aujourd'hui. Au
fil des années, Sylvie Brochier s'est aperçue que
le développement de projet était sa tasse de thé
et qu'elle avait vraiment le goût et les capacités
de s'investir pour faire avancer les choses. "J'ai travaillé
très fort", affirme-t-elle quand on lui demande de
résumer son quart de siècle à l'Université,
qu'elle définit comme un monde à la fois complexe
et complet. "En bout de ligne, conclut Sylvie Brochier,
ce sont les étudiants qui bénéficient de
nos efforts, et cet aspect demeure très important pour
moi."
S'épanouir au maximum
Autre membre du personnel à fêter ses noces
d'argent avec l'Université: François Demers, professeur
au Département d'information et de communication. Après
avoir exercé la profession de journaliste pendant une
quinzaine d'années, notamment au journal Le Soleil
et à L'Action catholique, l'homme est arrivé
un peu par hasard à l'Université après qu'on
lui ait signalé qu'un poste de professeur s'ouvrait. Doyen
de la Faculté des arts de 1987 à 1997, François
Demers conçoit l'Université comme "un lieu
d'innovation et de recherche où tout le monde est tendu
vers le mystère" et où lui-même a pu
s'épanouir au maximum. Même son de cloche du côté
de Jean-Paul Goulet, doyen de la Faculté de médecine
dentaire, pour qui les dernières 25 années représentent
"un beau périple l'ayant mené à se
dépasser". Dentiste en cabinet privé de 1973
à 1980, Jean-Paul Goulet a eu la piqûre de l'enseignement
alors qu'il était chargé de cours à l'Université
lors de cette même période. "Je n'ai jamais
regretté ce changement de cap et le contact avec les jeunes
constitue pour moi une source d'enrichissement constante, résume-t-il.
Le mot de la fin revient à Hélène Lee-Gosselin,
professeure au Département de management. "Les problématiques
sur lesquelles je travaille depuis 25 ans l'équité
salariale et la discrimination au travail - ont beau ne pas être
très drôles, dit-elle, mais quand on réussit
à allumer une lumière chez un étudiant ou
à continuer de la faire briller quand elle est déjà
allumée, c'est là une très belle récompense."

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