
L'Université décrète un
lock-out de ses maîtres de français langue seconde
L'Université Laval a dû se résoudre à
décréter, le 5 mai, un lock-out de ses maîtres
de français langue seconde, devant la lenteur et l'insuccès
des négociations en cours depuis maintenant huit mois.
La convention collective est échue depuis le 31 mai 2005.
La partie patronale a déposé un projet de convention
sur les aspects normatifs le 27 septembre 2005 et sur les aspects
monétaires le 23 février 2006. Elle a en outre
demandé le 10 janvier à ce que les négociations
se déroulent de façon intensive. Malgré
cela, le syndicat n'a accepté de rencontrer la partie
patronale qu'à neuf reprises depuis septembre, ayant annulé
plusieurs séances prévues au calendrier. L'Université
a demandé la présence d'un conciliateur au dossier
le 20 mars 2006.
L'Université Laval vise l'équité entre les
différentes catégories des ses personnels enseignants.
Les négociations achoppent sur plusieurs points, dont
la charge de travail, la rémunération, les allocations
de retraite et la protection de l'emploi.
L'Université Laval est prête à poursuivre
les négociations et espère en arriver à
une entente dans les meilleurs délais. En effet, c'est
l'admission des étudiants aux programmes intensifs de
français langue étrangère, pour la session
d'automne, qui serait mise en cause si une entente n'était
pas conclue à court terme.
Les 14 membres du Syndicat des maîtres de français
langue seconde donnent des cours intensifs de français
de 15 semaines, durant l'automne et l'hiver, à des étudiants
non francophones. Les cours d'été de français
qui débuteront lundi prochain ne sont pas touchés
par ce lock-out.

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