
Un campus multilingue
L'École internationale d'été
de langues offre pour la première fois des cours intensifs
de chinois et de japonais
Le campus est de nouveau multilingue. Pour une vingt-deuxième
année d'affilée et d'ici à la mi-août,
la cité universitaire vibrera au rythme des langues vivantes
dans le cadre des activités de formation de l'École
internationale d'été de langues. Au total, plus
de 3 500 étudiantes et étudiants assisteront à
des cours d'allemand, d'anglais, de chinois, d'espagnol, de français
langue étrangère ou langue maternelle, de japonais
et de russe. Des cours réguliers et des cours intensifs,
principalement, mais aussi des stages de perfectionnement seront
au programme. Le mardi 9 mai, de nombreux étudiants de
l'École se sont réunis à l'Agora du pavillon
Alphonse-Desjardins pour assister à la cérémonie
d'ouverture de l'édition 2006. "À l'Université
Laval, a déclaré le recteur Michel Pigeon, l'internationalisation
est maintenant au cur de notre mission. L'École de langues,
dont relève l'École internationale d'été
de langues, joue un rôle important dans cette entreprise,
en offrant aux étudiants qui se préparent à
séjourner à l'étranger des cours de langues
qui correspondent à leurs besoins."
La première période de la session d'été
durera six semaines au cours desquelles plus de 2 300 étudiantes
et étudiants de langues circuleront sur le campus. Pour
la première fois, l'École offre des cours accélérés
de chinois et de japonais. Les inscriptions à ces cours
se chiffrent à une cinquantaine. Formations intensives
et régulières confondues, c'est l'anglais, avec
un millier d'inscriptions, qui vient en tête de liste des
langues qui seront étudiées d'ici à la mi-juin.
Depuis 2004, les inscriptions totales de la période de
mai à juin sont passées de 1 638 à 2 379.
Durant cette période, les cours d'anglais réguliers
ont connu une hausse spectaculaire, passant de 438 à 800
inscriptions. La seconde partie de la session d'été
commencera le 3 juillet. On prévoit, entre autres, que
plusieurs centaines de non-francophones suivront des cours intensifs
de français langue étrangère. De mai à
juin, ils auront été 337. En juillet, une soixantaine
de professeurs de français participeront à deux
stages de perfectionnement en enseignement du français
langue étrangère.
Destination: le monde
Guillaume Duchesne et Isabelle Pilon se sont tournés
respectivement vers l'apprentissage accéléré
du japonais et du chinois. Inscrit au bac en études littéraires,
Guillaume a choisi le japonais pour le plaisir de découvrir
une langue et une culture qui n'ont aucun point commun avec les
langues et cultures occidentales. "Également, ajoute-t-il,
pour le désir de visiter le Japon un jour, peut-être
même d'y travailler." Isabelle possède déjà
l'anglais, l'espagnol et l'italien. Cette finissante au MBA en
gestion des entreprises déménagera en juillet en
Chine dans le but de démarrer une entreprise. "L'apprentissage
intensif du chinois me permettra d'agir comme facilitatrice pour
les PME nord-américaines qui veulent faire des affaires
avec des compagnies chinoises", indique-t-elle.
Marianne Boivin est étudiante au bac en études
internationales et langues modernes. Elle réalise présentement
un rêve, celui d'apprendre le russe. Son apprentissage
intensif pourrait lui permettre un jour de visiter la Russie
et même d'y travailler. "Le russe est ma quatrième
langue, souligne-t-elle. Je rêve de travailler dans les
ambassades canadiennes à l'étranger. L'allemand
et le russe sont deux langues qui me fascinaient."
Amanda Mansfield, étudiante en psychologie à Indiana
State University et Luis Rene Ayala Robledo, étudiant
en administration à la Universidad Nacional Autónoma
de México, sont tous deux inscrits aux cours intensifs
de français langue étrangère. La première,
qui partage maintenant la vie d'un résident de Québec,
veut améliorer son français car elle a l'intention
de se fixer ici définitivement. Le second a choisi le
français à cause de ses études. "Je
suis intéressé à travailler en tourisme",
explique Luis qui maîtrise déjà la langue
anglaise et qui pourrait élire domicile, lui aussi, à
Québec.
Pour Marie-Christine Girard, l'apprentissage accéléré
de l'anglais lui sera utile autant sur le plan professionnel
que pour voyager. Cette étudiante au bac en service social
compare l'apprentissage d'une langue seconde à une porte
qui s'ouvre sur d'autres langues. "Je voudrais apprendre
l'allemand par la suite", dit-elle. Enfin, Marielyne Routhier,
étudiante au bac en enseignement de l'anglais, option
espagnol, a choisi les cours intensifs d'espagnol. "J'ai
une base dans cette langue, souligne-t-elle. Mais je voulais
mieux la parler. Je trouve important de bien parler et de penser
dans une langue étrangère."

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