3 M $ pour quatre chercheurs
L'Université compte maintenant 76
titulaires de chaires de recherche du Canada
Le Programme des chaires de recherche du Canada et la Fondation
canadienne pour l'innovation (FCI) ont annoncé le 28 avril
que quatre professeurs de l'Université allaient se partager
un montant de plus de 3 millions $ au cours des prochaines années.
Louis Bernatchez (Sciences et génie), Paul Isenring (Médecine),
Sophie Larochelle (Sciences et génie) et Louise St-Arnaud
(Sciences de l'éducation) sont les heureux titulaires
de chaires de recherche du Canada auxquelles sont rattachés
d'importants fonds fédéraux.
Le programme de Chaires de recherche du Canada a pour objectif
d'attirer ou de retenir au pays des chercheurs prometteurs ou
chevronnés. Les chaires de niveau 1 sont attribuées
à des chercheurs d'expérience reconnus comme chefs
de file mondiaux dans leur domaine. Valables pour une durée
de sept ans et renouvelables au moins une fois, ces chaires sont
dotées d'un budget annuel de 200 000 $. Les chaires de
niveau 2, attribuées à de jeunes chercheurs que
leurs pairs jugent susceptibles de devenir des chefs de file
dans leur domaine, sont valables pour une durée de cinq
ans et renouvelables une fois. Elles sont dotées d'un
budget annuel de 100 000 $. La FCI verse un montant à
chaque titulaire de chaire pour lui permettre de faire l'acquisition
d'équipement de recherche.
Louise St-Arnaud dirigera la Chaire de recherche sur l'intégration
professionnelle et l'environnement psychosocial de travail (niveau
2). La professeure, membre du Centre de recherche et d'intervention
sur l'éducation et la vie au travail, s'intéresse
à l'intégration socioprofessionnelle, à
la capacité de travail et au maintien en emploi des individus.
Ses travaux portent notamment sur les problèmes que vivent
les travailleurs soumis aux exigences de performance et d'excellence
qui sont devenues la norme dans plusieurs entreprises.
Paul Isenring prend les commandes de la Chaire de recherche en
physiologie moléculaire des cotransporteurs cation-chlore
(niveau 2). Ses travaux portent sur un type de protéines,
des transporteurs d'ions, qui interviennent dans l'équilibre
chimique à l'échelle cellulaire. Plusieurs maladies
peuvent être causées ou aggravées par le
mauvais fonctionnement des transporteurs d'ions. Le professeur
Isenring et son équipe du Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu
de Québec s'intéressent particulièrement
aux maladies cardiovasculaires et rénales.
Déjà titulaire de la Chaire de recherche
en communications et composants à fibre optique (niveau
2), Sophie Larochelle a vu sa chaire renouvelée pour une
période de cinq ans. La professeure tente d'améliorer
les performances des réseaux de fibre optique afin de
les rendre plus puissants et plus efficaces. Elle poursuivra
ses recherches sur les communications à très haut
débit dans son laboratoire du Centre d'optique, photonique
et laser.
Enfin, Louis Bernatchez, membre du groupe de recherche
Québec-Océan, a vu sa Chaire de recherche en génomique
et conservation des ressources aquatiques passer du niveau 2
au niveau 1. Ce spécialiste de la biologie évolutive
et de la conservation génétique mène des
recherches fondamentales en diversité génétique
qui ont des répercussions sur des enjeux associés
au déclin des stocks de poissons et au développement
de l'aquaculture.
L'Université Laval compte maintenant 76 chaires de recherche
du Canada, ce qui totalise des investissements de 91 millions
$ depuis 2000. Elle devrait compter 90 chaires au terme du programme.
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