
Enquête Internet sur le Projet PACTE Myrand
La communauté universitaire est appelée
à se prononcer sur l'aménagement du futur quartier
résidentiel du campus
Avant-hier, le mardi 25 avril, et hier, les étudiants
puis les membres de la communauté universitaire ont été
invités par courriel à participer à une
enquête Internet
dans le cadre du Projet PACTE Myrand. L'objectif de ce projet
consiste à aménager, en mode participatif, un nouveau
quartier résidentiel dans le secteur nord-est du campus.
Le nouveau quartier accueillerait en priorité les étudiants
vivant en couple, avec ou sans enfant(s), de même que les
familles monoparentales et les étudiants qui recherchent
la cohabitation. "L'enquête Internet vient compléter
notre démarche participative d'aménagement et elle
veut miser sur l'expérience au quotidien que les membres
de la communauté universitaire ont du campus et des alentours,
explique Geneviève Vachon, professeure à l'École
d'architecture et responsable du projet. Nous voulons ajouter
ces connaissances à celles que nous avons acquises. En
même temps, nous voulons valider certaines pistes en développement."
L'enquête durera quelques semaines. Elle comprend quatre
parties. D'abord, connaître l'intérêt des
répondants pour le projet. Ensuite, en savoir plus sur
leur situation résidentielle et leurs habitudes de consommation
et de transport. Enfin, avoir leur avis sur l'aménagement
du futur quartier résidentiel de la cité universitaire.
Le Projet PACTE (Projet participatif d'aménagement du
campus, territoire Est) Myrand a été lancé
à l'automne 2005 par le Comité d'aménagement
et de mise en oeuvre de l'Université Laval (CAMEO). Le
CAMEO en a confié la réalisation à un groupe
de recherche de l'Université Laval, le GIRBa (Groupe interdisciplinaire
de recherche sur les banlieues). Le lieu envisagé est
et demeurera propriété de l'Université.
Ce milieu urbain, qui sera en lien avec le quartier environnant,
comprendra à la fois des logements et des services. La
superficie envisagée, qui couvre 24 hectares, est délimitée
par le PEPS, la rue Jean-Bosco, le chemin Sainte-Foy et le pavillon
Louis-Jacques-Casault.
Une démarche participative
L'automne dernier, divers intervenants, dont des étudiants,
des enseignants et des employés de l'Université,
des représentants de services à la communauté
universitaire, des architectes, des représentants d'instances
publiques et parapubliques, des résidants du quartier
Saint-Thomas-d'Aquin et des gens d'affaires de l'avenue Myrand
ont pris part à douze rencontres de discussion. Un constat
préliminaire de la situation existante a été
esquissé. Depuis janvier, un groupe de suivi, constitué
notamment de quelque 35 de personnes de l'extérieur du
campus, s'est réuni dans quelques ateliers de travail.
De nombreux enjeux ont été abordés, comme
la limitation de la circulation automobile, la possibilité
de faciliter aux femmes l'accessibilité aux services de
proximité comme les garderies et les épiceries,
et la création d'une ambiance universitaire qui soit soutenue
par des aménagements propices aux études. "Tous
s'entendent pour dire que le quartier devrait être exemplaire,
notamment sur le plan environnemental", indique Geneviève
Vachon. Le dernier atelier se tiendra demain, vendredi. Suivra,
à la fin mai, une session intensive de design d'une durée
de deux jours où l'on mettra en forme tout ce qui aura
été discuté au cours des mois précédents
et en tenant compte de résultats préliminaires
de l'enquête Internet. Suivra la production d'un plan d'aménagement
détaillé. Une estimation provisoire fixe à
environ mille le nombre d'unités d'habitation qui seraient
construites. Les immeubles à logements pourraient varier
entre trois et cinq étages. "Tous sont d'accord avec
le fait qu'il devrait y avoir une gradation des densités
et des volumes, précise la professeure. Les immeubles
les plus bas se retrouveraient au niveau du quartier Saint-Thomas-d'Aquin
et les plus hauts seraient vers le PEPS et le chemin Sainte-Foy."
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