
Droits de scolarité des étudiants étrangers:
mise au point du recteur
Contrairement à ce que laissait
entendre un article paru le 26 avril dans le journal Le Soleil
sous le titre: "Laval exigerait plus des étudiants
étrangers", le recteur Michel Pigeon tient à
préciser qu'il n'a suggéré qu'une utilisation
plus judicieuse de l'argent dans le système des exemptions
pour les étudiants étrangers. "Je souhaiterais,
dit-il, que les exemptions soient plutôt utilisées
pour attirer les étudiants du troisième cycle et
miser sur le fait que plusieurs pourraient rester au Québec
à la fin de leurs études."
Selon lui, ces étudiants apportent
une contribution à la société québécoise
par leurs travaux de recherche, tandis que ceux des premier et
deuxième cycles viennent surtout recevoir une formation.
La proposition du recteur ne vise donc pas à utiliser
les frais de scolarité majorés pour "renflouer
les coffres des universités québécoises",
comme le publiait Le Soleil. "Je ne crois pas que
l'Université Laval pourrait faire de gains financiers
substantiels en majorant les frais de scolarité des étudiants
étrangers", indique Michel Pigeon. Rappelons que
les étudiants en provenance d'une quarantaine de pays
paient les frais de scolarité québécois,
soit 1 660 $ par an, plutôt que les 10 000 $ normalement
exigés.
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