Ottawa doit augmenter ses transferts en éducation
L'ÆLIÉS exige des engagements fermes
des partis fédéraux avant le scrutin du 23 janvier
Dans un communiqué émis le 13 janvier, l'Association
des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits
aux études supérieures (ÆLIÉS) demande
aux partis politiques engagés dans la présente
campagne électorale d'améliorer concrètement
la qualité de l'éducation au Québec en garantissant
au Québec dans ce domaine des transferts fédéraux
de 4,9 milliards de dollars. L'ÆLIÉS, qui représente
plus de plus de 9 200 étudiants des 2e et 3e cycles, considère
que ce montant constitue un rattrapage proportionnel à
l'indexation des coupures faites depuis 1994 et qu'il constitue
un minimum visant à rétablir le financement de
l'éducation québécoise.
"La recherche est une activité fondamentale aux cycles
supérieurs, souligne Ana Lucia Araujo, présidente
de l'ÆLIÉS. Par conséquent, l'ÆLIÉS
demande au gouvernement fédéral de contribuer au
financement et au développement de la recherche universitaire
en finançant les frais indirects reliés à
la recherche et en ne liant pas celle-ci aux exigences de la
commercialisation. De plus, l'ÆLIÉS aimerait que
le gouvernement fédéral dépose un projet
de loi encadrant les droits de propriété intellectuelle
des étudiants et étudiantes effectuant de la recherche
dans le cadre de leurs études."
Rappelant cependant que garantir un financement régulier
aux institutions d'enseignement n'assure pas les conditions d'étude
satisfaisantes pour la réussite scolaire, l'ÆLIÉS
souhaite travailler conjointement avec les élus fédéraux
afin d'améliorer la situation financière des étudiants
pas des mesures allant au-delà des bourses d'excellence
ou des prêts. L'association suggère donc une exonération
d'impôts pour toutes les bourses versées par les
différents paliers gouvernementaux. Dans le dossier de
l'environnement, l'ÆLIÉS souhaite l'application
ferme du protocole de Kyoto et encourage, pour cefaire, la mise
en place de programmes permettant la création ou l'amélioration
d'immobilisations pour les sociétés de transports
en commun et de mesures incitant leur utilisation (crédits
d'impôt, U-pass, etc).
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