
250 M$ en fonds de recherche
Les sommes obtenues par les chercheurs
de Laval ont grimpé de 7 M$ en 2004-2005
Les subventions et contrats obtenus par les chercheurs de
l'Université ont connu une hausse de 3 % en 2004-2005,
pour atteindre un total de 250 M$. Cette performance vient donc
redresser la tendance observée en 2003-2004 alors qu'une
baisse de 34 M$ avait été enregistrée, révèle
le rapport du vice-recteur à la recherche, Raymond Leblanc,
déposé au Conseil d'administration du 23 novembre.
Sur un horizon de cinq ans, les fonds de recherche ont connu
une progression de 49 %, pendant que le nombre de chercheurs
subventionnés augmentait de 9 %, passant de 1 165 à
1 274.
Les organismes fédéraux, qui ont injecté
12 M$ de plus à l'Université depuis un an, demeurent
les principaux bailleurs de fonds de la recherche. Les Instituts
de recherche en santé du Canada (34 M$), le Conseil de
recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
(30 M$), la Fondation canadienne pour l'innovation (28 M$) et
le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (9 M$)
comptent pour la plus grande part des 111 M$ en provenance d'Ottawa.
Les 59 M$ investis par Québec - en baisse de 3 M$ par
rapport à 2003-2004 - proviennent du Fonds de la recherche
en santé du Québec (16 M$), du ministère
de l'Éducation (11 M$), du ministère de la Santé
et des Services sociaux (11 M$), du Fonds québécois
de la recherche sur la nature et les technologies (8 M$), du
Fonds québécois de la recherche sur la société
et la culture (4 M$) et de Valorisation-Recherche Québec
(4 M$). Par ailleurs, les fonds en provenance des compagnies
ont chuté de 6 M$ pour s'établir à 40 M$
alors que les fonds fournis par les associations et fondations
ont augmenté de 2 M$, pour atteindre 26 M$.
La Faculté de médecine prend encore la part du
lion en raflant 120 M$, un montant stable par rapport à
l'année précédente. Viennent ensuite les
facultés des Sciences et de génie avec 50 M$ (+
13 %), Sciences de l'agriculture et de l'alimentation avec 23
M$ (+10 %) et Foresterie et géomatique avec 18 M$ (+ 7
%). Le secteur des sciences humaines et sociales, arts et lettres
a décroché 24 M$, en baisse de 11 %.
La moyenne des fonds obtenus par chaque chercheur dans les secteurs
des sciences de la santé, des sciences naturelles et génie
et des sciences humaines et sociales s'établit respectivement
à 269 000 $, 220 000 $ et 61 000 $.

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