Quand rien ne va plus
Marie a demandé le divorce au bout de 10 ans de vie
commune et vit parfois des moments de découragement. Certes,
sa nouvelle existence lui plaît mais elle est souvent envahie
par un sentiment de culpabilité et de doute. Plus souvent
qu'autrement, elle ne s'endort qu'aux petites heures du matin,
épuisée et meurtrie. Son travail s'en ressent et
il lui semble qu'elle n'arrive plus à faire les tâches
les plus ordinaires convenablement. En somme, Marie est au bout
du rouleau. Elle a besoin d'aide.
S'il n'est pas nécessaire d'en être à cette
extrémité pour profiter du Programme d'aide au
personnel (PAP) offert par l'Université, il n'en demeure
pas moins que Marie a tout intérêt à consulter
dans les plus brefs délais, sous peine de voir son cas
dégénérer. "Chaque personne peut éprouver
des difficultés personnelles ou professionnelles à
un moment ou l'autre de sa vie et avoir besoin de support pour
les traverser", explique la psychologue Jacinthe Turcotte
qui, avec sa collègue Lucie Melançon, reçoit
les demandes des membres du personnel de l'Université
depuis maintenant 16 ans. "Souvent, tout ce dont la personne
a besoin, c'est d'être écoutée. Nous l'aidons
alors à dédramatiser la situation, sans pour autant
minimiser son problème. Dans sa volonté d'y voir
plus clair, nous l'amenons à renouer avec ses ressources
intérieures, ou tout simplement, à trouver des
solution réalistes et adaptées à son cas.
Car là est le but: que la personne reprenne sa vie en
main."
Tout le personnel de l'Université, qu'il soit permanent
ou contractuel, peut se prévaloir gratuitement et en toute
confidentialité du PAP, qui a reçu quelque 3 700
demandes d'aide depuis son instauration en 1989. Plus du tiers
des motifs de consultation sont liés au travail: épuisement
professionnel, sentiment d'incompétence, conflit avec
un supérieur ou un collègue, difficultés
d'adaptation et de gestion, etc. Le reste concerne les problèmes
de stress, d'anxiété, d'estime de soi, de dépression,
les difficultés reliées au couple ou aux enfants,
la consommation abusive d'alcool et de drogue, etc. L'aide offerte
est à court terme et s'échelonne sur cinq rencontres;
toutefois, la personne peut décider d'arrêter de
consulter quand elle le veut. Si besoin est, Jacinthe Turcotte
et Lucie Melançon n'hésitent pas à référer
leur client à un autre professionnel (psychologue, avocat,
travailleur social) ou à un groupe de soutien.
"Voir une personne se remettre en mouvement après
avoir consulté constitue notre plus belle récompense",
dit Jacinthe Turcotte. En quelques rencontres, on peut avancer
beaucoup. Il est certain que consulter peut amener les gens à
découvrir en eux des forces insoupçonnées.
Et ça, c'est vraiment extraordinaire."
Pour prendre rendez-vous ou pour obtenir de l'information: Jacinthe
Turcotte, 656-2121, poste 3741. jacinthe.turcotte@fmd.ulaval.ca
, Lucie Melançon, 656-2131, poste 3763. lucie.melancon@fmd.ulaval.ca.
Les bureaux de ces deux psychologues membres de l'Ordre des psychologues
du Québec sont situés au pavillon de médecine
dentaire.
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